Tuesday, December 18, 2018

L'Assemblée générale des Nations Unies adopte une 65eme résolution condamnant les abus des droits humains en Iran


Maryam Radjavi: Renvoyer les crimes du régime, en particulier le dossier du massacre de 1988, devant le Conseil de sécurité des Nations Unies est le droit du peuple iranien et un préalable à la paix
L’immunité des criminels qui occupent certaines des plus hautes fonctions en Iran, a donné l'assurance que leurs crimes dans d'autres parties du monde resteraient également sans réponse.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, s'est félicitée de l'adoption de la 65ème résolution des Nations Unies condamnant les violations systématiques et graves des droits de l'homme en Iran.
Elle a estimé que l'adoption de cette résolution par les Nations Unies "a une nouvelle fois confirmé que le régime piétinait de manière flagrante les droits les plus fondamentaux du peuple iranien dans tous les domaines politiques, sociaux et économiques".
La résolution des Nations unies souligne la fréquence alarmante du recours à la peine de mort, y compris contre les mineurs, le recours généralisé et systématique à la détention arbitraire, les mauvaises conditions de détention, le fait de priver délibérément les prisonniers de l'accès à un traitement médical adéquat. Elle souligne les « morts suspectes en détention. »
Mme Radjavi a insisté : « Bien que la résolution n'aborde pas de nombreux aspects des crimes inhumains commis par la dictature religieuse au pouvoir en Iran, elle ne laisse aucun doute sur le fait que dans le monde d'aujourd'hui, ce régime est le plus violent et le plus transgresseur des droits humains. L’inaction de la communauté internationale contre les crimes de ce régime l’a encouragé à poursuivre et à les répandre, le dernier exemple en date étant les perquisitions barbares aux domiciles des sidérurgistes d’Ahvaz et l’arrestation de dizaines de ceux qui exigent leurs droits minimaux. "
Elle a ajouté: « L’impunité des auteurs du massacre de prisonniers politiques de 1988, un des exemples les plus flagrants de crimes contre l’humanité après la Seconde Guerre mondiale, a joué un rôle majeur pour encourager le régime à poursuivre ses crimes contre l’humanité. En particulier, les dirigeants du régime sont soit directement impliqués, soit continuent de défendre cet horrible crime et empêchent la divulgation de détails tels que les noms des victimes et leurs lieux de sépulture. "
« L’immunité des dirigeants du régime a non seulement conduit à des violations plus brutales des droits de l’homme, mais leur a également assuré que leurs crimes dans d’autres parties du monde resteraient également sans réponse. Cela a conduit à l’élargissement de la belligérance, du fondamentalisme et du terrorisme du régime dans la région et dans le monde », a fait valoir Mme Radjavi.
« Par conséquent, la communauté internationale devrait enquêter sur les crimes de ce régime, en particulier sur le massacre de 1988, et renvoyer le dossier de ces crimes au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ali Khamenei, Hassan Rohani et les autres responsables de ces crimes doivent être traduits en justice. C'est non seulement le droit du peuple iranien, mais également un préalable à la paix et à la lutte contre le terrorisme. »
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 17 décembre 2018
#Iran #UN #Radjavi

Sunday, December 16, 2018

Les associations iraniennes organisent une conférence en multiplex simultanée dans 42 villes d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie


Maryam Radjavi: Le terrorisme est la stratégie adoptée par le régime, impliquant tous ses dirigeants, pour contrecarrer sa chute
Le corps des gardiens de la révolution, le ministère du Renseignement (Vevak) et la machine de propagande d'État doivent figurer sur la liste des organisations terroristes des États-Unis (FTO) et la liste du terrorisme de l'Union européenne, la ligne de financement du régime doit être bloquée, le dossier des crimes contre l'humanité commis par le régime doit être saisi par le Conseil de sécurité de l'ONU et ses dirigeants traduits en justice.
Lors d'une vidéoconférence réunissant les associations iraniennes et organisée simultanément dans 42 villeset capitales d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie, samedi 15 décembre, Mme Maryam Radjavi s'est adressée aux communautés iraniennes participantes.
Les rassemblements des Iraniens ont eu lieu simultanément dans 42 villes d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie, notamment à Ashraf 3 (Albanie); Bruxelles ; Ottawa, Toronto, Montréal, Vancouver, Winnipeg (Canada); Copenhague, Arhus (Danemark); Londres, Liverpool, Bristol, Sheffield et Birmingham (Royaume-Uni); Helsinki, Turku (Finlande); Paris ; Berlin, Cologne, Stuttgart, Francfort (Allemagne); Rome; Luxembourg; La Haye, Zwolle, Eindhoven (Pays-Bas); Oslo, Kristiansand (Norvège); Bucarest; Zurich, (Suisse); Stockholm, Göteborg, Malmö, Boras, Solleftea (Suède); Washington D.C., Berkeley, comté d'Orange, Atlanta, Dallas (États-Unis); Vienne, (Autriche); et Sydney (Australie)…

Patrick Kennedy, ancien membre démocrate de la Chambre des représentants (États-Unis); Pandeli Majko, ministre d'État à la Diaspora et ancien Premier ministre (Albanie), Fatmir Mediu, chef du parti républicain et ancien ministre de la Défense (Albanie); Sid Ahmad Ghozali, ancien Premier ministre d’Algérie; Ingrid BetancourtLord Navnit Dholakia, chef adjoint du Parti libéral démocrate (Royaume-Uni); Yves Bonnet, préfet honoraire et ancien directeur de DST, Mgr. Jacques GaillotPierre Bercis, Président des Nouveaux droits de l'Homme, Guy Schmitt, maire de Soultz-les-Bains, Sylvie Fassier, ancienne maire de le Pin (France); Le sénateur Gerry Horkan, vice-président du comité des finances au Sénat d'Irlande; Antonio Tasso, membre du Parlement (Italie); Peter Eide, membre du comité judiciaire parlementaire (Norvège); et de nombreux autres législateurs, élus européens, ainsi que de personnalités politiques, juridiques et religieuses étaient parmi les participants et les orateurs de cette conférence…
Ils ont ajouté qu’en tenant compte des soulèvements en Iran et la perspective de renversement du régime, ils considéraient qu'il était de leur devoir de révéler les manigances et les machinations du ministère du Renseignement (Vevak), de la Force terroriste Qods et des autres agences du régime religieux, contre la seule alternative démocratique au régime clérical en Iran.

#Iran #Albania #Paris #USA #Betancourt

Friday, December 14, 2018

Conférence en multiplexe d’associations iraniennes dans une cinquantaine de villes


Le terrorisme de Téhéran en Occident et la nécessité d’y faire face avec fermeté

Les associations représentatives de la diaspora iranienne en Europe, en Amérique du Nord et d’Australieorganisent le 15 décembre 2018 une conférence en multiplexe dans 50 villes du monde pour appeler à s’opposer à la montée du terrorisme d’Etat du régime iranien dans les capitales occidentales. Elles exigeront une politique ferme pour faire face à ce terrorisme, y compris l'inclusion du ministère du Renseignement et de la Sécurité du régime (Vevak) dans la liste du terrorisme de l'UE, des États-Unis et de l'Australie.
Les différents endroits rejoindront en live par multiplex cette conférence. Cet événement coïncide avec l'anniversaire des manifestations et des grèves en Iran qui se poursuivent sans relâche depuis un an. 
Les manifestations continues et généralisées de 2018 et l'expansion des unités de résistance à travers le pays constituent un phénomène nouveau en Iran. La perspective d'un changement en Iran, la nécessité pour la communauté internationale d'adopter une politique ferme contre le régime en appui du peuple iranien et son désir de changement seront abordés lors de la conférence. 
Les associations iraniennes dénonceront les violations flagrantes des droits humains, notamment la répression des manifestants. 
En 2018, quatre complots terroristes et d’espionnage du régime iranien en Europe et aux Etats-Unis ont été neutralisés. Actuellement un diplomate de Téhéran et trois autres individus sont incarcérés en Belgique pour avoir voulu mener un attentat à la bombe contre le grand rassemblement en faveur du Conseil national de la Résistance (CNRI) au nord de Paris à Villepinte. Plusieurs diplomates iraniens ont été expulsés de pays européens pour leur rôle direct dans des complots terroristes dans ces pays. Un agent du ministère iranien des Renseignements a été arrêté au Danemark pour une tentative terroriste, et deux autres agents des services de renseignement ont été arrêtés et mis en examen aux Etats-Unis.
Tandis que tous les signaux sont au rouge avec la montée du terrorisme d’Etat des mollahs, en particulier en Europe, l’Union européenne n’a entrepris aucune mesure sérieuse pour contrer ces menaces terroristes croissantes.
 #Iran #Europe #Téhéran

Tuesday, December 4, 2018

L’IRAN EST RESPONSABLE DE CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ EN TAISANT LE SORT DE MILLIERS DE DISSIDENTS ASSASSINÉS




IRAN CRIMES DE GUERRE - CONTRE L’HUMANITÉ

LE 4 DÉCEMBRE 2018

  Des milliers de personnes ont été victimes de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires dans les prisons en 1988.
  Une campagne est menée pour nier, déformer la vérité et causer du tort aux familles des victimes.
 L’ONU doit mener une enquête indépendante sur ces crimes contre l’humanité.
Dans ce rapport intitulé Blood-soaked secrets : Why Iran’s 1988 prison massacres are ongoing crimes against humanity, Amnesty International demande à l’ONU de mener une enquête indépendante sur les disparitions forcées massives et les homicides extrajudiciaires restés impunis depuis trois décennies.

LE « MASSACRE DES PRISONS » DE 1988
À travers l’Iran, des groupes de prisonniers ont été rassemblés, ont eu les yeux bandés et ont été conduits devant des commissions composées d’un procureur et de représentants de la justice, des services de renseignement et de l’administration pénitentiaire. Ces « commissions de la mort » ne ressemblaient en rien à un tribunal et leur procédure était sommaire et arbitraire à l’extrême : aucune possibilité de faire appel à aucun stade de la procédure.
Certains devaient répondre à des questions cruelles, par exemple s’ils étaient disposés à nettoyer un champ de mines pour aider l’armée ou à participer à un peloton d’exécution.
Si la majorité des victimes étaient membres de l’OMPI, des centaines de prisonniers affiliés à des organisations politiques de gauche et à des groupes d’opposition kurdes ont également été exécutés.

DE HAUTS RESPONSABLES IMPLIQUÉS DANS LES MASSACRES
La plupart des représentants de l’État ayant participé aux « commissions de la mort » en 1988 ont occupé, et parfois occupent encore, des postes de pouvoir en Iran. En particulier, le rapport compile des éléments prouvant que les fonctionnaires cités ci-dessous ont pris part aux « commissions de la mort » :
  • Alireza Avaei, actuel ministre de la Justice en Iran.
  • Hossein Ali Nayyeri, qui était juge de la charia (loi islamique) au sein de la « commission de la mort » à Téhéran
  • Ebrahim Raisi, procureur général adjoint à Téhéran en 1988 et membre de la « commission de la mort » de Téhéran.
  • Mostafa Pour Mohammadi, ministre de la Justice de 2013 à 2017, représentait le ministère du Renseignement au sein de la « commission de la mort » à Téhéran.


«  En l’absence de perspective de justice pour les victimes en Iran, il est d’autant plus crucial que l’ONU mette sur pied un mécanisme international indépendant, impartial et efficace afin de contribuer à traduire en justice les responsables présumés de ces crimes ignobles. »

#Amnesty_international #Iran #Massacres

Sunday, December 2, 2018

Un téléthon pour le soulèvement en Iran


Chaque année un téléthon est organisée dans la diaspora iranienne et la population en Iran en faveur de la chaine d'opposition Simaye-Azadi, « le visage de la liberté », qui diffuse par satellite 24h sur 24h depuis dix-sept ans vers l’Iran. Cette année le téléthon, qui a pour thème « le soulèvement continue en Iran », se déroulera du 30 novembre au 3 décembre.


Cela fait dix-sept ans que malgré tous les obstacles, comme les brouillages effectués par le régime des mollahs, cette chaîne fonctionne en toute indépendance financière, sans la moindre publicité. Un véritable exploit.
Le Téléthon de solidarité organisé par la chaine de la Résistance iranienne « Sima-ye-Azadi », qui est en cours actuellement jusqu’à lundi 3 décembre, a vu de nombreux Iraniens de l’intérieur et de l’étranger appeler pour des promesses de dons qui permettra d’assurer le financement des programmes de la chaîne satellite qui diffuse 24h sur 24 en Iran, en Europe, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis ; chaîne sur laquelle on trouve régulièrement des informations sur le mouvement de la résistance et qui bénéficie d’une très large audience.

#téléthon #Iran