14 novembre 2018
Maryam Radjavi : La théocratie
iranienne doit être mis au ban des nations pour ses crimes contre le peuple
iranien et son dossier renvoyé au Conseil de sécurité de l'ONU et ses
dirigeants traduits en justice pour crimes contre l'humanité
« En condamnant les violations systématiques
et flagrantes des droits de l'homme par le régime théocratique au pouvoir en
Iran, la nouvelle résolution de l'ONU est venu une fois de plus confirmer
l’ampleur avec lequel le régime bafoue les droits fondamentaux du peuple
iranien dans les domaines politiques, sociaux et économiques », a déclaré
Maryam Radjavi, présidente-élue du Conseil national de la Résistance iranienne
qui a salué la 65ème résolution de l'ONU sur la situation des droits de l’homme
en Iran.
« Le régime des mollahs n'est en rien
conforme aux valeurs du XXIe siècle et doit être mis au ban des nations pour
ses crimes contre le peuple iranien », a-t-elle insisté.
La résolution de l'ONU souligne la «
fréquence alarmante » du recours à la peine de mort, notamment contre les
mineurs, le « recours généralisé et systématique à la détention arbitraire »,
les mauvaises conditions carcérales, notamment le « refus délibéré d'accès des
détenus à des traitements médicaux adéquats » et les « cas de décès suspects de
détenus » sous la torture.
Compte tenu des autres crimes et
politiques répressives du régime que la résolution n'énumère pas, notamment
l'assassinat d'opposants à l'étranger, le fait de priver le peuple iranien de
sa souveraineté politique et démocratique et de jouir d’un Etat de droit,
d'avoir accès à un système juridique équitable, à la liberté d’information et
au droit de former des syndicats indépendants et libres, le régime des mollahs
est à classer parmi les régimes les plus brutaux de notre siècle.
En conséquence, la communauté
internationale doit renvoyer le dossier des crimes du régime islamiste au
Conseil de sécurité de l'ONU et reconnaître le droit du peuple iranien de
résister à l’oppression.
Mme Radjavi a rappelé que « l'exemple
le plus saisissant de violations graves des droits de l'homme en Iran est le
massacre des prisonniers politiques perpétré en 1988 par les principales
institutions et dirigeants du régime qui détiennent toujours les clés du pouvoir
et continuent insolemment de défendre leur crime sans s’inquiéter de sanctions.
A ce titre, la question d’une enquête impartiale et la poursuite des
responsables de ce grand crime contre l'humanité reste un test de crédibilité
et de justice pour la communauté internationale ».
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