Des centaines de comptes Twitter basés en Iran se faisaient passer pour des journalistes étrangers et des citoyens américains afin de faire passer des messages pro-régime jusqu'à leur récente suspension cette année, a rapporté un think tank américain mercredi.
L'Atlantic Council a analysé la campagne des mollahs et a noté qu'elle reflétait une tentative de Téhéran pour « diffuser des messages par des canaux secrets ». Avec la publication de près de dix millions d'archives de tweets, Twitter entend donner aux chercheurs et journalistes les moyens d'enquêter à propos des phénomènes d'influence sur les réseaux sociaux.
En août, Twitter a rapporté avoir suspendu 770 comptes basés en Iran pour « manipulation coordonnée », suite à une analyse de la société de cyber sécurité FireEye. Cela a également conduit à des démantèlements similaires sur Facebook et YouTube.
Les trois entreprises ont promis une vigilance accrue, mais Twitter a déclaré qu'elles rendraient leurs efforts transparents. Mercredi, Twitter a promis de publier environ 10 millions de tweets et 2 millions d'images, de vidéos en direct et d'autres contenus créés par les comptes iraniens.
#Twitter #Iran
No comments:
Post a Comment