Friday, October 19, 2018

Six militants de l'OMPI condamnés de 8 à 18 ans de prison et à l'exil

Le mollah criminel Mazarei, chef du pouvoir judiciaire de la province de Kohgiluyeh Buyer Ahmad, a annoncé que six accusés affiliés à l'OMPI ont été « condamnés à des peines de 8 à 18 ans d'emprisonnement et à l'exil pour avoir écrit des slogans, blasphémé (contre le Guide Suprême) et brûlé des bannières à l’effigie de personnalités nationales et religieuses. » (Agence de presse ISNA, le 17 octobre 2018).

Selon lui, « les ennemis de l'État... avaient pour coutume de prendre des photos et des vidéos de leurs actes de sabotage et de les envoyer à leurs dirigeants après avoir commis leurs actes délictuels ». « L'arrestation de ces personnes est une des providences spéciales de Dieu », a-t-il déclaré cyniquement. « Le pouvoir judiciaire et le bureau général du renseignement de la province ont réussi à avoir accès aux photos et aux vidéos envoyées par ce groupe d'opposants, et les ont arrêtés lors d'une opération surprise grâce à la surveillance, à la diffusion des renseignements et à l'application de méthodes techniques ! »
La réalité est que ces arrestations ont eu lieu en juin dernier. Par « écrire des slogans » et brûler « les images à l’effigie de personnalités nationales et religieuses », il veut dire les slogans « A bas Khamenei- Vive Radjavi» et le fait de brûler les portraits de Khomeiny et Khamenei. Par ailleurs, il y a eu beaucoup d'arrestations similaires, maintenant reconnues par le régime, que la Résistance iranienne a signalées aux organisations internationales de défense des droits de l’homme.
#Iran #OMPI 

Iran : Le régime islamiste a utilisé des centaines de faux comptes Twitter pour sa propagande

Des centaines de comptes Twitter basés en Iran se faisaient passer pour des journalistes étrangers et des citoyens américains afin de faire passer des messages pro-régime jusqu'à leur récente suspension cette année, a rapporté un think tank américain mercredi.
L'Atlantic Council a analysé la campagne des mollahs et a noté qu'elle reflétait une tentative de Téhéran pour « diffuser des messages par des canaux secrets ». Avec la publication de près de dix millions d'archives de tweets, Twitter entend donner aux chercheurs et journalistes les moyens d'enquêter à propos des phénomènes d'influence sur les réseaux sociaux.
En août, Twitter a rapporté avoir suspendu 770 comptes basés en Iran pour « manipulation coordonnée », suite à une analyse de la société de cyber sécurité FireEye. Cela a également conduit à des démantèlements similaires sur Facebook et YouTube.
Les trois entreprises ont promis une vigilance accrue, mais Twitter a déclaré qu'elles rendraient leurs efforts transparents. Mercredi, Twitter a promis de publier environ 10 millions de tweets et 2 millions d'images, de vidéos en direct et d'autres contenus créés par les comptes iraniens.
#Twitter #Iran

Tuesday, October 16, 2018

NON À la peine de Mort


IRAN
Octobre 2018
15 exécutions

(Janvier: 22 exécutions, février: 17 exécutions, mars: 12 exécutions, avril: 33 exécutions, mai: 19 exécutions, juin: 17 exécutions, juillet: 40 exécutions, aout : 28 exécutions; septembre : 33 exécutions)
En 2017: 544 EXECUTIONS
En 2016: 553 EXECUTIONS




Sunday, October 14, 2018

L'attentat à la bombe raté de Paris fait craindre des attentats de l’Iran en Europe

Washington Post - Dans la soirée du 1er juillet, la police bavaroise a encerclé le fourgon loué d'un diplomate iranien après son arrêt dans une station-service sur l'autoroute. Craignant qu'il ne transporte des explosifs, les autorités ont appelé l'équipe de déminage.
Le diplomate, basé à l'ambassade d'Iran à Vienne, était sous surveillance depuis un certain temps et était soupçonné d'avoir participé à un complot visant à poser une bombe dans un rassemblement d’opposants iraniens à Paris. Malgré son statut diplomatique, il a été arrêté et extradé vers la Belgique, où deux autres personnes, soupçonnées d'avoir voulu commettre l'attentat en France, ont été détenues.
Le complot déjoué a suscité une inquiétude croissante en France, en Allemagne et dans plusieurs autres pays, dont les États-Unis et Israël, que l'Iran ne prépare des attentats terroristes audacieux tout en intensifiant ses opérations de renseignement dans le monde.
Les dirigeants iraniens, sous la pression des manifestations dans tout le pays, des agents des services de renseignements israéliens et de l'administration Trump, qui rétablit les sanctions économiques levées sous le président Obama, préparent des plans d'urgence pour frapper les adversaires du pays en cas de conflit ouvert, selon des responsables et analystes américains, européens, moyen-orientaux et israéliens qui ont parlé sous couvert de l'anonymat pour évoquer ce renseignement sensible...
#Iran #France

Le régime iranien a pendu prisonnier politique kurd, Zanyar Moradi-8 sep 2018

Le régime iranien a pendu trois prisonniers politiques kurdes, Ramin Hossein-Panahi, 24 ans, Zanyar Moradi, 30 ans et Loghman Moradi, 32 ans, à la prison de Gohardacht, à Karaj
8 septembre 2018




Les trois prisonniers étaient en grève sèche de la faim depuis plusieurs jours. Zanyar et Loghman étaient en prison depuis plus de neuf ans, et Ramin avait été emprisonné il y a quatorze mois. Ils ont été soumis à de sévères contraintes pendant leur incarcération.

Association des Réfugiés Politiques pour les Droits de I'Homme
#Iran #Kurde #Moradi

Photos- Conférence- Exposition, Mairie du 5eme, Paris

IRAN

NON A la peine de Mort Au terrorisme d’Etat

OUI Aux droits de l’Homme A la justice pour les victimes

10 octobre 2018 

Conférence- Exposition, Mairie du 5eme, 75005 Paris
Florence Bertoult, Maire du 5er Arrondissement de Paris

Jean-François Legaret, Maire du 1er Arrondissement de Paris
Jean Pierre Muller, conseiller départemental du Val d’Oise

Ingrid Betancourt, Ancienne otage et candidate à la présidentielle colombienne
Gilbert Mitterrand, Président de la Fondation Danielle-Mitterrand – France Libertés

Jean-Pierre Béquet, Ancien maire d’Auvers-sur-Oise
Jean-Pierre Brard, Ancien député-maire de Montreuil

Alejo Vidal-ex-Quadras, ex-Vice-Président du Parlement Européen
Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des femmes du CNRI

Pierre Bercis, Président de Nouveau Droit de l'Homme
François Colcombet, Ancien magistrat et député



Hamid-Reza Taherzadeh, Compositeur, maître du Tar iranien
Conférence- Exposition, Mairie du 5eme, 75005 Paris-
Behzad Naziri, member of the Foreign Affairs Committee of the National Council of Resistance of Iran (NCRI)

A l’occasion de la journée internationale contre la peine de mort, le Comité de soutien aux Droits de l’Homme en Iran (CSDHI), soutenu par le Comité des maires de France pour un Iran démocratique (CMFID) et par Mme la maire du 5ième arrondissement de Paris, Florence Bertoult ; a organisé une conférence/exposition ce mercredi 10 octobre à la Mairie du 5e arrondissement de Paris qui fait face au monument du Panthéon.
Le pouvoir théocratique en Iran détient toujours le sinistre record de l’application de la peine de mort dans le monde proportionnellement à sa population.
Parmi les personnalités présentes, on peut citer notamment : Jean-François Legaret, Maire du 1er Arrondissement de Paris, co-président du Comité des maires de France pour un Iran démocratique ; Alejo Vidal-Quadras, Vice-Président du Parlement Européen (1999-2014) Président de : International Committee In Search of Justice (ISJ) ; Ingrid Betancourt, Ancienne otage et candidate à la présidentielle colombienne ; Gilbert Mitterrand, Président de la Fondation Danielle-Mitterrand – France Libertés ; François Colcombet, Ancien magistrat et député, président de la Fondation des Etudes pour le Moyen Orient FEMOJean-Pierre Michel, parlementaire honoraire, président du Comité Français pour un Iran Démocratique CFID ; Jean-Pierre Béquet, Ancien maire d’Auvers-sur-Oise ; Pierre Bercis, Président de Nouveau Droit de l'Homme ; Jean Pierre Muller, conseiller départemental du Val d’Oise, Maire et de Magny- en-Vexin, Co-Président du Comité des maires de France pour un Iran démocratique ; Jean-Pierre Brard, Ancien député-maire de Montreuil ; Bruno Macé, Maire de Villiers-Adam ; Dhaou Meskine, co-président du Comité des musulmans de France contre l’extrémisme et pour les Droits Humains
Une prestation musicale a accompagné la séance avec Hamid-Reza Taherzadeh, Compositeur, maître du Tar iranien.
#Iran #Paris #Exposition #Paris


3 prisonnières politiques n’ont pas le droit de recevoir des visites de leur famille

Trois prisonnières politiques de la tristement célèbre prison d'Evin à Téhéran ont été privées de visite avec leur famille pendant trois semaines, à la suite d'une dispute verbale avec des gardiens de prison dans la salle des visites, où les femmes auraient scandé des slogans contre ces gardiens.

Le trio Golrokh Iraee, Atena Daemi et Maryam Akbari Monfared ont demandé à voir le jugement illégal, mais le personnel de la prison a refusé, le chef du quartier des femmes leur disant que Charmahali, l'administrateur de la prison et le bureau du procureur les en avaient informés oralement.
Le Conseil de discipline de la prison a tenu une réunion, en l'absence des femmes, pour discuter de la peine et a décidé d'interdire illégalement les visites familiales pendant trois semaines, sans même en parler à celles-ci, mais sans rédiger de papiers à ce propos.
Les femmes ont fait appel de cette décision, estimant qu'elle avait été rendue arbitrairement par l'administrateur de la prison. Vaziri, le procureur adjoint, a promis d’examiner l’appel, mais il ne devrait pas attendre de changements majeurs de sa part.
Pendant que la peine fait l'objet d'un appel, les visites devraient reprendre, mais à cause des entraves du représentant du Bureau du Procureur Rostami, les visites sont restées suspendues.
Maryam Akbari Monfared, mère de trois enfants, n'a pas pu voir ses enfants, car la prison a refusé de changer le jour de visite au début de l'année scolaire, ce qui se serait fait dans le cadre des procédures ordinaires de la prison. Elle a été emprisonnée pendant neuf ans sans aucune permission et ne peut voir ses filles que dans le hall des visites chaque semaine.
Il s'agit là d'un nouvel abus de la part du régime iranien à l'égard de ses prisonnières politiques et cela ne s'arrêtera pas tant qu’il ne sera pas évincé par les Iraniens et leur résistance organisée.
#Iran #Evin

Friday, October 12, 2018

Iran; Conférence- Exposition, Mairie du 5eme ,75005 Paris


Conférence- Exposition
Mairie du 5eme 21 Place du Panthéon, 75005 Paris
10 octobre 2018 


Condamnation des violations graves des Droits Humains en Iran
Journée internationale des Droits de l'Homme



Association des Réfugiés Politiques pour les Droits de I'Homme

#Iran #Paris #Conférence

Thursday, October 11, 2018

La grève des conducteurs de camions est entrée dans sa troisième semaine consécutive malgré l'arrestation de plusieurs d’entre eux


La puissante grève de milliers de conducteurs de poids lourds et de camions est entrée dans sa troisième semaine consécutive malgré les menaces constantes, les promesses mensongères et les actions du régime pour briser la grève, dont les arrestations de plusieurs grévistes.

Cette grève nationale, qui s'est étendue à 310 villes de 31 provinces, se poursuit alors que plusieurs conducteurs ont été arrêtés pour des accusations telles que « perturbation des transports et incitation à la grève ». Les arrestations ont eu lieu dans les provinces de Téhéran, de Fars, Ispahan, Khorasan Razavi, Kurdistan, Lorestan, Azerbaïdjan Occidental, Zanjan , Qazvin, Alborz, Hamedan, Chaharmahal et Bakhtiari, Kerman et Bouchehr.

Le chef du pouvoir judiciaire de la province de Fars a annoncé l'arrestation de 35 conducteurs tandis que le chef du pouvoir judiciaire d'Ispahan a annoncé l'arrestation de 13 conducteurs. Le commandant de la police de la province de Khorasan Razavi a annoncé l'arrestation de 77 personnes sur les routes de Khorasan Razavi, d’Izeh et de Hamedan.
Le commandant de la police de la province du Lorestan a annoncé l'arrestation de douze « perturbateurs », et les médias d’Etat ont rapporté l'arrestation de vingt conducteurs de camions protestataires dans la province d'Alborz, vingt-cinq dans la province de Qazvin, douze à Kermanchah, six à Chaharmahal et Bakhtiari, cinq à Zanjan, deux à Kangan, deux à Bukan, trois à Téhéran et quatre à Nahavand.
Le Procureur général du régime, Montazeri, a menacé les grévistes le 29 septembre de « sanctions sévères et d’exécutions », et le mollah Larijani, le sbire du pouvoir judiciaire du régime, a déclaré le 1er octobre que ceux qui abusent des exigences des conducteurs de camions pour mettre à mal la sécurité routière seraient sévèrement châtiés.
#Iran

Amnesty International : l’exécution d’une victime de violences domestiques en Iran est odieuse


Amnesty International a qualifié d’« odieuse » l'exécution par l'Iran d'une femme kurde de 24 ans, qui était victime de violences domestiques et sexuelles.
Zeinab Sekaanvand, qui a été exécutée mercredi matin à la prison centrale d'Oroumieh, dans la province d'Azerbaïdjan occidental, avait été condamnée à mort en application du « Ghessas » (droit du talion) en octobre 2014 au terme d'un procès qu'Amnesty International a qualifié de « gravement injuste », où elle a été condamnée pour le meurtre de son mari à 17 ans seulement.
Sekaanvand avait été arrêtée en février 2012 et détenue pendant 20 jours dans un poste de police, où elle a été torturée par des agents. Elle a « avoué » qu'elle avait assassiné son mari, qu'elle avait épousé à seulement 15 ans, après avoir subi des mois de violence verbale et son refus de divorcer.
Elle n'a pas eu accès à un avocat jusqu'à la dernière séance de son procès, au cours duquel elle s'est rétractée et a dit au juge que le frère de son mari, qui l'avait violée à plusieurs reprises, avait commis le meurtre et lui avait dit que si elle était accusée, elle serait graciée.
Les autorités ont ignoré les violences domestiques et sexuelles, refusant d'enquêter, et l'ont condamnée à mort.
Philip Luther, directeur de la recherche et du plaidoyer d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, a affirmé dans une déclaration : « L'exécution de Sekaanvand est une démonstration écœurante du mépris des autorités iraniennes pour les principes de la justice pour mineurs et du droit international relatif aux droits humains. Zeinab n'avait que 17 ans au moment de son arrestation. Son exécution est profondément injuste et montre le mépris des autorités iraniennes pour le droit des enfants à la vie. Le fait que sa condamnation à mort ait fait suite à un procès manifestement inéquitable rend son exécution encore plus scandaleuse. »
Amnesty International, qui s'oppose à la peine de mort dans tous les cas, a souligné que le régime iranien a exécuté au moins cinq délinquants juvéniles cette année seulement et a expliqué que les mollahs le font souvent avec un court préavis, afin de minimiser les protestations publiques et les campagnes internationales.
En vertu du droit international, c'est un délit de condamner à mort une personne âgée de moins de 18 ans, et Amnesty International a appelé le régime à cesser de condamner à mort des mineurs délinquants, à commuer toutes les peines de mort existantes et à mettre fin une fois pour toutes à l'application de la peine capitale.
Malheureusement, le régime ne le fera pas. Ce n'est qu'après la disparition du régime que le peuple iranien pourra supprimer la peine de mort et toutes les autres formes de peines cruelles et inhabituelles.
#Iran #Amnesty

Saturday, October 6, 2018

Assadi, l'espion iranien qui voulait commettre un massacre en France


L'Obs: "Les autorités françaises viennent de geler les avoirs de plusieurs Iraniens dont le chef présumé des espions de Téhéran en Europe, Assadi, qui a planifié l'attentat qui aurait pu tuer des centaines, voire des milliers de personnes à Villepinte en juin dernier".


La guerre secrète entre la France et l'Iran, qui fait rage depuis plusieurs mois, vient de surgir au grand jour.
Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 2 octobre, Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire annoncent que, suite à l'attentat déjoué à Villepinte, près de Paris, le 30 juin dernier, la France vient de geler les avoirs de deux ressortissants de la République islamique, Assadollah Asadi et Saeid Hashemi Moghadam, ainsi que ceux d'une direction du ministère iranien du Renseignement.
Le ministère du Renseignement iranien a "commandité" le projet d'attentat contre un rassemblement d'opposants à Villepinte, près de Paris, le 30 juin, a déclaré une source diplomatique française. Des accusations démenties par Téhéran dans un communiqué…

500 grammes de TATP

De quoi s'agit-il ? Le 30 juin dernier, la police belge, informée semble-t-il, par le Mossad israélien, arrête une Mercedes. A son bord, un couple de Belges d'origine iranienne et, dans le coffre, un demi-kilo de TATP, un puissant explosif, avec son détonateur dissimulé dans une trousse de toilette. L'homme et la femme parlent. Ils révèlent aux policiers que l'objectif était de commettre un attentat lors du meeting d'un groupe d'opposition iranienne, les Moudjahidin du Peuple, à Villepinte, près de Paris. L'opération aurait pu tuer des centaines de personnes, voire plus…


Une réponse nécessaire de la France pour faire face aux actes terroristes extrêmement graves des mollahs d'Iran

Afin de prévenir le terrorisme des mollahs, la déclaration de l’Union européenne sur le personnel et les agents des services de renseignements iraniens du 29 avril 1997 doit être appliquée
Réagissant à la déclaration commune des ministres français de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de l'Economie du 2 octobre, Maryam Radjavi, Présidente élue du CNRI, l'a qualifiée de "réponse appropriée et nécessaire" aux actes terroristes d '"extrême gravité" du ministère du Renseignement du régime iranien (MOIS / VEVAK) sur le sol français.
Pour prévenir le terrorisme du régime iranien dans les pays européens, cette déclaration de l’UE doit être appliquée lorsqu’il s’agit du personnel et des agents de renseignement du VEVAK. Voici ses grandes lignes :
- la suspension des visites ministérielles bilatérales officielles en Iran ou en provenance de l'Iran dans les circonstances actuelles;
- la confirmation de la politique établie des États membres de l'Union européenne consistant à ne pas fournir d'armes à l'Iran;
- une coopération visant à éviter que des visas ne soient accordés aux Iraniens remplissant des fonctions de renseignement et de sécurité;
- concertation pour exclure les agents des services de Renseignements iraniens d'États membres de l'Union européenne.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 2 octobre 2018
#Iran 

L'exportation du terrorisme: Un pilier du régime des mollahs



Attentat déjoué de Villepinte : des avoirs iraniens gelés




« Cet acte d’une extrême gravité ne pouvait rester sans réponse », ont dénoncé les autorités, mettant directement en cause le ministère du renseignement iranien.
La France a gelé mardi 2 octobre les avoirs de deux ressortissants iraniens et de la direction de la sécurité intérieure du ministère du renseignement iranien, attribuant à Téhéran la responsabilité d’un attentat déjoué à Villepinte (Seine-Saint-Denis) le 30 juin. « Cet acte d’une extrême gravité envisagé sur notre territoire ne pouvait rester sans réponse », écrivent les ministres de l’intérieur, des affaires étrangères et de l’économie, respectivement Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire, dans un communiqué commun…

« La France a pris des mesures préventives ciblées et proportionnées sous la forme de l’adoption des mesures nationales de gels des avoirs de M. Assadollah Asadi et de M. Saeid Hashemi Moghadam, ressortissants iraniens, ainsi que de la direction de la sécurité intérieure du ministère du renseignement iranien », ajoutent-ils. Cette mesure, valable pour une durée de six mois, s’est traduite par un arrêté publié mardi au Journal officiel

#Iran #France

Thursday, October 4, 2018

Le régime iranien condamne trois personnes à mort pour crimes économiques


Le régime iranien a condamné dimanche trois personnes à mort pour corruption, dans l'espoir d'envoyer un signal fort aux responsables et aux commerçants sur le fait de ne pas exploiter la crise financière du pays alimentée par les des sanctions américaines.
L’identité des hommes d'affaires n'a pas été divulguée et les détails spécifiques des charges qui pèsent contre eux n'ont pas été révélés. Selon le porte-parole du système judiciaire, Gholamhossein Mohseni-Ejei, la peine doit encore être ratifiée par le plus haut tribunal iranien.
Ces condamnations ont été prononcées un jour seulement après que la banque centrale iranienne a reçu plus de pouvoirs d'intervention sur le marché des changes afin d’empêcher le rial de perdre davantage de valeur, comme cela a s’est produit depuis que les États-Unis ont restauré une interdiction de l’échange du dollars américains en Iran en août. La prochaine série de sanctions, visant l'industrie pétrolière et la banque centrale iraniennes, entrera en vigueur le 4 novembre, ce qui devrait mettre davantage de pression sur l'Iran.
Depuis le début de l'année, le rial iranien a perdu 80 % de sa valeur par rapport au dollar américain, une forte baisse qui a commencé avant que Donald Trump n'annonce en mai qu'il retirerait les États-Unis de l'accord nucléaire de 2015. Les tentatives du Régime pour stabiliser le marché se sont retournées contre lui.
Le peuple iranien proteste dans les rues contre la crise économique et le gouvernement a réagi en réprimant sévèrement ceux qu'il juge aggraver la crise ou en profiter dans l'espoir que cela plaira au peuple. Jusqu'à présent, 120 personnes ont été arrêtées, 35 personnes ont été inculpées et la plupart d'entre elles ont été condamnées à des peines de prison.
Bien sûr, la crise économique iranienne a été causée par des années de corruption et de mauvaise gestion de la part des mollahs – dont aucun n'a été arrêté – et le peuple ne se réjouira pas de voir que le régime des mollahs exécute ses compatriotes. La volonté des mollahs de réprimer les prêteurs sur gages, les commerçants et les responsables de bas niveau ne contribuera en rien à la résolution de la crise, parce que les personnes réprimées n'ont pas causé la crise et parce que le long bras de la loi du régime n'atteint pas les véritables coupables.
Alors que l'ancien gouverneur de la banque centrale iranienne, Valiollah Seif, fait l'objet d'une enquête et se voit interdire de quitter le pays, il n'était pas le seul responsable de la chute du rial et constitue un bouc émissaire pour le reste du régime.
Les mollahs iraniens ont gaspillé les ressources de leur peuple en s'ingérant dans les autres pays du Moyen-Orient, en se livrant au terrorisme et à la guerre, et l'exécution de personnes qui ont fait des changes à des taux différents du taux fixé par le régime ne résoudra pas la crise.