Friday, September 27, 2019

Iran - Le bilan de Javad Zarif

Iran - Le bilan de Javad Zarif
Par Mohammad Sadat Khansari 

La ville de New York accueille actuellement l'Assemblée générale annuelle des Nations Unies, où les chefs d'État et de gouvernement des États membres prendront part aux discussions et prononceront des discours.
Malheureusement, la ville de New York et ses citoyens, qui ont été victimes du terrorisme, sont obligés d'accueillir et d'entendre les dirigeants du plus grand État parrain du terrorisme, le président iranien Hassan Rohani et son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Zarif est connu pour son large sourire devant les caméras pour les amoureux de la politique de complaisance en Occident aiment à le dépeindre comme « l'homme de la diplomatie », mais Zarif n'est qu'un apologiste des exaction des pasdaran et la façade du régime criminel au pouvoir en Iran.
ZARIF SUR LES DROITS DE L'HOMME
Les violations flagrantes des droits de l'homme commises par les mollahs sont bien connues de tous et l'ONU les a condamnées plus de 60 fois pour ces violations. Depuis l'entrée en exercice de Rohani en 2013, plus de 94 femmes ont été exécutées et ses ministres actuels et précédents de la Justice (Awaii et Pour-Mohammadi) étaient membres des « Commissions de la mort », responsables du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, pour la plupart membres et militants de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI). Le régime des mollahs détient également le record mondial d'exécutions par habitant, pourtant Zarif a essayé de nier les violations des droits de l'homme en Iran et de dépeindre le régime comme « la plus grande démocratie du Moyen-Orient ».
LE TERRORISME DE ZARIF ET DE TEHERAN
La récente attaque de Téhéran contre l'installation pétrolière saoudienne d'Aramco a une fois de plus prouvé que leur terrorisme institutionnalisé n'a apporté que le chaos dans la région et dans le monde.
Leurs Gardiens de la révolution (pasdaran) et leurs forces terroristes Qods sont des sources clés de tensions au Moyen-Orient et de terrorisme à l'étranger. Par exemple, le régime de Bachar el-Assad en Syrie est au pouvoir grâce à l'aide constante des forces terroristes des pasdaran et de leur commandant Ghasem Soleimani.
Lorsque les États-Unis ont désigné les pasdaran comme une organisation terroriste, M. Zarif s'est rendu au quartier général des pasdaran et a exprimé son plein appui aux terroristes. Il a rencontré des commandants des Gardiens de la révolution, tels que Soleimani, Mohammad-Ali Jafari, ancien commandant des pasdaran, Amir Ali Haji-Zadeh, commandant des forces aérospatiales des pasdaran, Ali Alireza Tangsiri, commandant des forces maritimes des pasdaran, et Mohammad Pakpoor, commandant des forces terrestres des pasdaran. Zarif a déclaré que cette réunion était un honneur pour lui.
Il est également proche de Soleimani et son ministère est une façade aux activités terroristes de la force Qods. Les ambassadeurs du régime dans certains pays, comme l'Irak, sont membres de la force Qods ou agréés par elles. (Par exemple, les ambassadeurs du régime en Irak, depuis 2003, sont des agents des pasdaran et de la force Qods.)
La sanction de Zarif en août 2019 a mis en lumière la vérité sur la véritable nature et les actions des mollahs.
Abolfazl Hassan Beigi, membre de la Commission de sécurité nationale du Majlis (Parlement) du régime des mollahs, a reconnu que Zarif est tout à fait aligné avec Soleimani. Auparavant, Zarif avait mis l'accent sur ses mesures entièrement coordonnées avec Soleimani, exhortant même le monde à « remercier » Soleimani.
Le quotidien iranien Sazandegi a publié le 4 août un article montrant comment les factions dirigeantes du régime se sont alignées pour défendre le régime des mollahs en ces temps difficiles, affirmant que « tout le monde est aligné » sur Soleimani et Zarif. L'article faisait alors mention au soutien de Zarif aux pasdaran et à son allégeance totale au régime des mollahs, affirmant que Zarif « ne trahira pas les décisions politiques du pays ».
LE RÔLE DU MINISTÈRE DE ZARIF DANS LA MISE EN ŒUVRE DE COMPLOTS TERRORISTES
Le monde a été choqué lorsque le soi-disant « diplomate » iranien, Assadolah Assadi, et trois autres terroristes ont été arrêtés en juin 2018, alors qu'ils essayaient de commettre un attentat à la bombe contre le rassemblement annuel « Iran libre » du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Paris. Cette action a prouvé une fois de plus que le ministère iranien des Affaires étrangères est une vitrine pour les activités terroristes de la force Qods et du ministère iranien du Renseignement et de la sécurité (VEVAK).
Pendant des années, l'expert en explosifs Assadi, actuellement en prison en Belgique, a été le troisième secrétaire des ambassades d'Iran en Autriche et à Bagdad.
Adam Ereli, ancien ambassadeur des États-Unis à Bahreïn, a écrit dans un éditorial du TownHall du 6 septembre 2019 : « En tant que ministre iranien des Affaires étrangères, il est impossible que Javad Zarif n'ait pas été au courant de ce plan pour faire partir des explosifs sur le sol européen. Compte tenu de l'utilisation des installations diplomatiques iraniennes à l'étranger, il est également raisonnable de conclure qu'il était en fait complice. »
Il a déclaré : « Selon des informations spécifiques provenant de l'intérieur du régime, la décision de mener l'opération de Paris, l'opération de Villepinte, a été prise en janvier 2018 au Conseil suprême de sécurité nationale, dirigé par Hassan Rohani, le président du régime. Toutes les grandes décisions en matière de sécurité nationale sont prises par cet organisme. Les membres permanents de cet organe sont le président du régime, le ministre des Affaires étrangères, le ministre iranien du Renseignement et le commandant de la force Qods, Ghasem Soleimani, le commandant des Gardiens de la révolution et d'autres responsables politiques et de sécurité importants dirigeant le régime. Il est très révélateur que l'explosif que le diplomate de Javad Zarif a essayé d'utiliser était le même type de matériel que daech a utilisé en France et en Belgique au cours des deux dernières années. »
Pendant trois décennies, la Résistance iranienne a souligné que le ministère des Affaires étrangères du régime, maintenant sous la supervision de Zarif, et les diplomates terroristes ainsi que les ambassades iraniennes font partie intégrante de son dispositif terroriste. Trois complots terroristes majeurs des mollahs – l'Albanie en mars 2018, la France en juin 2018 et le Danemark en septembre 2018 – avaient été planifiés par ces diplomates terroristes et ambassades iraniennes.

ZARIF MONTRE SON VRAI VISAGE
Zarif a fait une tournée européenne en août 2019 pour convaincre l'UE d'offrir au régime des mollahs des mesures d'incitation. Il s'est rendu en France, en Finlande, en Norvège et en Suède, et dans chaque pays, il a été confronté à de nombreuses protestations du peuple iranien et des défenseurs des droits humains.
Le 21 août, après diverses manifestations contre la présence de Zarif en Suède, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a déclaré lors d'une conférence de presse que son gouvernement n'avait pas invité Zarif en Suède. Alors que le 24 août, le porte-parole du ministre français des Affaires étrangères refusait de se prononcer sur l'invitation officielle ou non de Zarif à Paris.
Après ces protestations, Zarif, qui n'est qu'une autre autorité du plus grand État parrain du terrorisme au monde, s'est mis en colère et a menacé de mort les dissidents iraniens, disant qu'ils seraient « dévorés vivants ».
Au regard de ce qui précède, il est absolument clair que Zarif n'est pas un diplomate, mais plutôt un terroriste et un apologiste du régime des mollahs. Il n'a donc pas sa place à l'ONU.

Exclusif – Commerces d’organes humains en Iran : Une tragédie indescriptible

Photo - Il est écrit sur le panneau : « Vente urgente de rein, femme de 23 ans, O+, pour l'amour de Dieu, ne déchirez pas cette annonce, j'ai désespérément besoin d'argent. » Une publicité de l'une des nombreuses personnes désespérées qui vivent dans la pauvreté sous la domination des mollahs, et qui se voient obligées de vendre des parties de leurs corps pour gagner leur vie.
Ecrit par la rédaction
COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE IRANIENNE
Alors que l'économie s'effondre, une activité lucrative est en plein essor en Iran : la vente d'organes corporels. C'est peut-être le commerce le plus atypique au monde.
Ces dernières années, l'augmentation du coût de la vie et la pauvreté ont grandement contribué à l'essor de ce commerce. C'est devenu un problème systémique dans tout le pays.
Les reins sont les plus en demande, mais une activité qui a démarré il y a plus d'une décennie ne se limite plus aux reins, mais inclut le foie, la moelle osseuse et la cornée. Le foie est le deuxième organe le plus fréquemment commercialisé. Le plasma sanguin est le dernier ajout à la liste.
ACHETEURS ET VENDEURS
Les acheteurs sont ceux qui ont un besoin urgent d'une greffe d'organe.
Les vendeurs sont ceux qui sont démunis et pour qui la vente des organes est le dernier recours. Les vendeurs sont des hommes et des femmes. La plupart de ceux qui sont prêts à vendre leurs reins sont des jeunes de 22 à 34 ans. Mais il y a aussi des personnes âgées qui veulent vendre des parties de leurs corps.
La plupart des acheteurs préfèrent acheter des organes plus jeunes. Comme les organes proposés par les jeunes ne manquent pas, les acheteurs n'ont généralement aucun mal à trouver ce qu'ils veulent.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu de l'éventail des vendeurs de reins début septembre 2019[1].
Dernières annonces de vente de rein en Iran
PRIX MOYENS SUR UN MARCHÉ INTERMÉDIAIRE – PORTEE GEOGRAPHIQUE
Les prix des organes ne sont pas fixes, ils changent constamment. Les prix dépendent de plusieurs facteurs tels que l'âge du vendeur, la gravité de l'état de santé du patient, l'urgence du besoin d'organe et le désespoir du vendeur. Le groupe sanguin du vendeur est aussi un facteur. Par exemple, les groupes sanguins O- et B+ sont plus chers.
PRIX MOYENS DU MARCHÉ EN 2018
Ci-dessous se trouvent les prix bruts des organes humains en 2018 :
-Rein : entre 500 millions et 1 milliard de rials (5 000 $ à 10 000 $)
-Foie : entre 1,5 et 5 milliards de rials (15 000 à 50 000 $)
- Cornée : 2 milliards de rials (20 000 $)
- Moelle osseuse : 1 milliard de rials (10 000 $)
Les statistiques indiquent que près de 3 800 greffes de rein sont pratiquées en Iran chaque année. Sur ce nombre, environ 500 proviennent de donneurs qui sont dans un état végétatif. Certains reins sont donnés par des parents à leurs proches qui ont urgemment besoin d'une transplantation rénale. Environ 3000 reins sont fournis à titre commercial.
LES MÉTHODES DE VENTE ET D'ACHAT – L'ACTIVITÉ LUCRATIVE DU COURTAGE D'ORGANES
L'achat et la vente d'organes s'effectuent selon différentes méthodes.
VENTES DIRECTES
De nombreux vendeurs affichent leurs coordonnées et les détails de l'organe qu'ils veulent vendre sur les murs des bâtiments situés à proximité des hôpitaux. Ils fournissent des informations comme l'âge du vendeur, son groupe sanguin et l'organe qu'il veut vendre. Beaucoup supplient les piétons de ne pas effacer leurs annonces du mur car ils sont désespérés et ont besoin de cet argent de toute urgence. Les vendeurs préfèrent généralement contacter directement le candidat potentiel pour éviter de donner une commission aux intermédiaires.
L'ACHAT ET LA VENTE PAR L'INTERMÉDIAIRE DE COURTIERS
Cependant, le courtage d'organes humains est devenu une activité lucrative pour de nombreux individus. Leur travail consiste à identifier les personnes désespérées qui ont un besoin urgent d'un organe pour leurs parents ou qui ont un besoin financier urgent qu'elles pourraient solutionner en vendant un organe.
Les marchés des reins et du foie sont très prisés par les courtiers. Les applications Instagram et Telegram sont parmi leurs plateformes préférées. Les intermédiaires ont également créé des sites Web sur lesquels ils demandent aux vendeurs de s'inscrire et de laisser leurs coordonnées aux acheteurs. Les deux parties paient la commission du courtier.

La longue histoire de la destruction de l'environnement par le régime iranien

La longue histoire de la destruction de l'environnement par le régime iranien  Par Mansoureh Galestan
Les provinces iraniennes sont confrontées à une crise de pénurie d’eau. Pendant l’été, de nombreuses provinces du sud de l’Iran n’ont pas accès à l’eau. Quelle est l'origine de cette crise ? La politique destructrice du régime iranien qui a poussé l'environnement iranien au bord de la destruction. Dans cet article, nous examinerons les effets de la destruction en cours de l'environnement sur la société iranienne et ses conséquences, telles que la crise de l'eau ou les inondations dévastatrices survenues au début de l'année.
Le régime iranien et ses « gardiens de la révolution », jouent un rôle clé dans la destruction de l’environnement du pays, à cause de leur corruption institutionnalisée et leurs politiques destructrices.
Les statistiques des États montrent que les inondations de mars 2019 ont touché environ 10 millions de personnes, directement ou indirectement. L'inondation a également endommagé 235 villes et plus de 4 300 villages dans 25 provinces iraniennes. En conséquence, 40 000 unités résidentielles dans les zones urbaines et rurales doivent être complètement reconstruites et 41 000 ont besoin d'entretien et de réparations.
Le régime iranien n'avait aucun programme pour prévenir ou contrôler les inondations. Au contraire, en détruisant la végétation et la moitié des forêts iraniennes, en changeant les chemins des rivières, en construisant trop de barrages et en asséchant les marais (comme le «Grand marais» situé à la frontière irano-irakienne) pour exploiter les réserves de pétrole, ils amplifié la destruction de la crue éclair par un facteur de 10.
Le régime iranien a poursuivi sa politique destructrice malgré les nombreuses mises en garde de ses propres experts en environnement et les nombreuses protestations de citoyens iraniens.
Le 12 juin 2019, les habitants du village de Hussain Abad Kalpoush, dans la province de Semnan, ont manifesté devant le parlement du régime à Téhéran contre la construction du barrage de Kalpoush, qu'ils qualifient de non professionnelle.
Le 13 avril 2019, quelque 115 professeurs de l'Université Ahvaz, dans le sud de l'Iran, ont écrit une lettre ouverte au président du régime, Hassan Rohani, et l'ont exhorté à agir pour «sauver les villes et les villages de la province du Khouzistan», tout en soulignant la nécessité d'assécher de manière permanente les eaux du Marais de Hour-ol-Azim.
L’agence de presse gouvernementale ILNA les a cités: «Nous vous exhortons à ordonner immédiatement l’assèchement permanent du marais de Hour-al-Azim afin de prévenir les pertes humaines et financières et la dommages irréversibles pour les personnes, les groupes, les institutions et les associations dans le Khouzistan. Toute activité économique, en particulier l’exploitation pétrolière dans le marais de Hour-al-Azim, doit être conforme à l’écosystème du marais. "
Le 1 er mars 2019, Hadi Kia Daliri, président de l'Association forestière iranienne, a déclaré dans un entretien avec l'agence de presse de l'Université islamique Azad: «Selon les statistiques, chaque acre de forêt contient jusqu'à 2 000 mètres carrés d'eau. La destruction des forêts et de la végétation pourrait aggraver la crise actuelle. La construction effrénée de villas et la destruction de forêts sont considérées comme des changements environnementaux. Ces situations pourraient transformer les légères pluies en pluies abondantes et en inondations. C'est donc une menace pour les provinces du nord. Plus de 42% des forêts du nord sont dévastées et, compte tenu de cette situation, on pourrait dire que dans quelques années, il ne restera plus de forêt. "
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a estimé dans son message aux victimes des inondations de mars que cette situation est la faute des politiques de pillage menées par le régime iranien au cours des 40 dernières années.
Elle a écrit: «Cette catastrophe a prouvé une fois de plus que la politique de pillage menée par les mollahs au pouvoir depuis 40 ans a eu de lourdes conséquences sur la vie et les moyens de subsistance de notre peuple à chaque inondation et tremblement de terre. Pourquoi tant de nos compatriotes sont-ils morts et ont été blessés à Chiraz après seulement 10 minutes de pluie et de telles destructions ? "
Un citoyen d’Ahvaz a décrit la situation de la manière suivante : «Le problème du Khouzistan n’est pas la densité de l’eau, mais la densité de mensonges, de trahisons et de totalitarisme. Lorsque nous nous opposons à eux, nous nous sommes qualifiés de contrerévolutionnaires ».
La construction de nombreux barrages en Iran réduit le flux d’eau extérieur des barrages, obligeant les agriculteurs à creuser des puits, légalement ou illégalement, pour répondre à leurs besoins en eau provenant de sources souterraines. Cette pratique dans les landes autour du lac Oroumieh a accéléré l'assèchement de ce lac, laissant un effet écologique dévastateur, en particulier dans les provinces d'Ispahan, Charmahl-Bakhtiari et Yazd.
En réalité, au cours de ses 40 années de règne, le régime des mollahs a non seulement massacré le peuple iranien et violé les droits de l’homme, mais il continue de détruire l’environnement iranien. Ainsi, la réponse à la crise environnementale en Iran, comme à d'autres crises sociales ou économiques, est le renversement de ce régime par le peuple iranien et sa Résistance.
rassemblement irano américains contre présence rouhani new york iranCSDHI - Des Iraniens des États-Unis, du Canada et d'Europe, partisans des Moudjahidine du peuple d’Iran (MEK), se sont réunis mardi à New York pour manifester contre la présence du président iranien Hassan Rouhani, dans la ville américaine.
Les manifestants ont critiqué les mollahs et toute la complaisance à leur égard, affirmant que le régime ne représentait pas le peuple iranien et la coalition de l'opposition, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et que sa présidente élue, Maryam Radjavi, devrait occuper ce siège de l'Iran à l'ONU. Ils ont déclaré que l'ONU et les autres pays devraient exercer une pression diplomatique et économique maximale pour isoler le régime.
Le peuple iranien a déjà clairement indiqué, par le biais de protestations incessantes, qu'il souhaitait que le régime soit renversé dans son intégralité ; un appel qui ne fait que prendre de l'expansion parce que les mollahs sont incapables de mettre en place des réformes.
L’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, a déclaré lors du rassemblement que le régime serait renversé et que le CNRI prendrait le contrôle de l’Iran et le libérerait, rétablissant les droits des femmes et mettant fin à la peine capitale.
Le sénateur Joseph Lieberman, ancien candidat à la vice-présidence des États-Unis, a déclaré au cours du rassemblement : « Les agressions du régime [iranien] se poursuivent - notre politique ne changera pas de comportement. C’est un changement de régime qui peut résoudre le bain de sang du Moyen-Orient. Le plan en dix points du CNRI est la garantie d’un Iran prospère, démocratique et exempt d’armes nucléaires. Le CNRI bénéficie du soutien le plus large aux États-Unis et dans le monde. »
Mme Radjavi a également envoyé un message à la manifestation, félicitant la communauté irano-américaine d’être la voix du peuple iranien.
Elle a déclaré : « Votre rassemblement à New York est un NON ! catégorique à la politique d'apaisement, à la politique de seconde chance pour un régime moribond et à la politique d'inaction vis-à-vis d'un régime qui préserve son pouvoir par le biais de la guerre, du terrorisme et de la répression. Votre assemblée dit NON à la poursuite du règne d’un groupe d’occupants et de criminels en Iran. Et, elle dit OUI au renversement de ce régime par le peuple iranien et la résistance iranienne. Vous êtes la voix de la protestation et de la résistance du peuple iranien… Et vous êtes la voix des unités de la résistance et des conseils de la résistance qui, par leurs activités courageuses à travers l'Iran, ont maintenu vivantes les flammes du soulèvement et des manifestations. »
Elle a déclaré qu'après l'attaque du régime clérical contre les installations pétrolières saoudiennes, le monde devait adopter des politiques fermes et décisives contre le régime afin d'éviter de nouveaux massacres en Iran et dans le monde.
Parisa Rafiei militante étudiante condamnée prison fouet iranCSDHI - Un tribunal de Téhéran a confirmé la peine de sept ans d'emprisonnement et 74 coups de fouet pour une militante étudiante de l'université de Téhéran, arrêtée pour sa participation à des protestations étudiantes.
L’Agence de presse HRANA a déclaré que la 36e chambre de la cour de révision de Téhéran avait confirmé la condamnation de Parisa Rafiei, 21 ans. Elle a également été condamnée à une interdiction de voyager pendant deux ans et à une interdiction d’appartenir à un groupe politique.
Selon une personne proche de Parisa Rafiei, l'activiste étudiante aurait été soumise à des tortures pendant sa détention.
« Au cours de son incarcération, elle a été harcelée et contrainte de faire un test de virginité. Elle a été menacée d'exécution, battue et ses ongles ont été arrachés », a déclaré la source à HRANA.
« On a également dit à sa famille que, puisque Parisa Rafiei ne collaborait pas, on lui refuserait ses droits légaux », a ajouté la source.
La 28ème chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran présidé par le juge Moghiseh, connu pour avoir condamné les dissidents politiques à de longues peines d'emprisonnement, l'a accusé de « réunion et collusion, propagande contre l'État et atteinte à l'ordre public ».
Parisa Rafiei, étudiante dans la discipline des beaux-arts à l'université de Téhéran, a été arrêtée le 25 février 2018 par les agents du renseignement des pasdarans (IRGC) et libérée sous caution le 19 mars. Elle a été arrêtée pour avoir participé à des manifestations étudiantes en décembre 2017.
Le régime iranien a intensifié sa répression contre les dissidents et les manifestants. Les militants syndicaux, les militants étudiants, les défenseurs des droits des femmes et les défenseurs des droits civils sont systématiquement condamnés au fouet et à de lourdes peines de prison.
Récemment, sept militants syndicaux ont été condamnés à 17 ans de prison pour avoir manifesté pendant une semaine devant l’usine de canne à sucre Haft Tappeh.
Malgré cela, les Iraniens se réunissent presque tous les jours en Iran, revendiquant leurs droits politiques, civils et économiques.