Wednesday, December 4, 2019

Le Monde, 2 décembre 2019

Contestation en Iran : « au moins 208 morts », selon un nouveau bilan d’Amnesty

Pour l’ONG, les forces de sécurité iraniennes se sont engagées dans une « horrible tuerie » pour réprimer le mouvement de contestation qui a vu le jour mi-novembre.
Le Monde avec AFP Publié le 02 décembre 2019 à 18h41 - Mis à jour le 02 décembre 2019 à 22h36
Temps de Lecture 3 min.
Des Iraniens se rassemblent pour protester contre la situation en Iran sur le parvis des Droits de l’homme à Paris, le 2 décembre 2019.
Des Iraniens se rassemblent pour protester contre la situation en Iran sur le parvis des Droits de l’homme à Paris, le 2 décembre 2019. ALAIN JOCARD / AFP
Au moins « 208 personnes » ont été tuées dans la répression du mouvement de contestation qui a vu le jour mi-novembre en Iran, a affirmé, lundi 2 décembre, Amnesty International, revoyant à la hausse son précédent bilan de 161 morts publié vendredi.
« Le bilan réel » de cette répression « est vraisemblablement supérieur » à 208 morts, ajoute, dans un communiqué, l’ONG basée à Londres, précisant que cette estimation se fonde sur des « informations crédibles » obtenues par ses soins. Des dizaines de morts ont été enregistrées dans la seule ville de Chahriar, dans la province de Téhéran, « l’une des villes où le bilan (…) est parmi les plus élevés », selon Amnesty.
« Ce bilan alarmant est une preuve supplémentaire que les forces de sécurité iraniennes se sont engagées dans une horrible tuerie », estime dans Philip Luther, directeur de recherches d’Amnesty pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Il « démontre le mépris total des autorités iraniennes pour la vie humaine », ajoute-t-il.
Survenues le 15 novembre à la suite de l’annonce d’une hausse du prix de l’essence, les manifestations, violentes par endroits, se sont rapidement étendues à au moins 40 villes et localités. Elles ont été accompagnées d’incendies ou d’attaques de stations-service, commissariats, centres commerciaux, mosquées ou bâtiments publics, selon les médias iraniens.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Comment la contestation en Iran a été matée par le régime, dans le sang, la terreur et sans témoin

Les familles des victimes menacées

Les autorités iraniennes, selon lesquelles le mouvement de contestation est le résultat d’un « complot » ourdi à l’étranger, avaient réagi au précédent bilan d’Amnesty, le jugeant « exagéré ». Elles n’ont confirmé la mort que de cinq personnes – quatre membres des forces de l’ordre tués par des « émeutiers » et un civil – et ont annoncé environ 500 arrestations, dont celles de 180 « meneurs ».
Interrogé dimanche au cours d’une conférence de presse à Téhéran, le président de l’Assemblée consultative islamique, Ali Larijani, n’a pas donné de bilan. « Quant au fait que certains ont été blessés, ont eu des problèmes ou que des propriétés [privées] ont été brûlées ou endommagées, les organes de sécurité vont se pencher sur la question », a-t-il déclaré.
Lire aussi Téhéran accuse la CIA d’être responsable des émeutes en Iran
Dans son communiqué de lundi, Amnesty exhorte la communauté internationale à faire en sorte que les responsables de « cette répression sanglante » rendent des comptes, et accuse les autorités iraniennes de n’avoir aucune « intention de mener des enquêtes indépendantes et impartiales ».
L’ONG affirme aussi que des familles de victimes ont été menacées et ont reçu pour consigne de ne pas parler aux médias et de ne pas organiser de funérailles pour leurs proches. Amnesty précise encore avoir analysé et vérifié des vidéos montrant « que les forces de sécurité iraniennes ont tiré contre des manifestants non armés ».
L’accès à Internet avait été bloqué dans l’ensemble du pays dès le 16 novembre au soir, rendant très difficile une évaluation de l’ampleur de la répression.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « J’ai peur d’une guerre civile » : en Iran, une révolte à huis clos

Rassemblement à Paris

A Paris, quelques centaines de personnes, Iraniens et sympathisants, dont des élus français, ont manifesté lundi après-midi contre « le massacre » en Iran, réunis derrière une banderole où était écrit « Le massacre des manifestants est un crime contre l’humanité ». « Le régime est passé à une nouvelle phase : il a donné l’ordre systématique de tirer sur les manifestants. C’est inédit. Jamais il n’y a eu un tel massacre », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Behzad Naziri, membre du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), organisateur de la manifestation.
« La communauté internationale doit condamner sans complaisance. Il faut cesser de fermer les yeux », a poursuivi le membre du CNRI, qui fédère une partie de l’opposition à l’étranger et, en particulier, les Moudjahidine du peuple, groupe d’opposition en exil qualifié de secte « terroriste » par Téhéran.
« La France doit prendre l’initiative d’une mission d’enquête dans les prisons en Iran », a-t-il ajouté, reprenant l’appel du Comité parlementaire pour un Iran démocratique, qui réunit des députés français et soutient l’appel du CNRI à l’établissement d’une mission des Nations unies visant à « évaluer le nombre et la situation des personnes tuées, blessées et emprisonnées ».


Manifestation à Paris pour alerter contre le massacre des manifestants en Iran

Manifestation à Paris pour alerter contre le massacre des manifestants en Iran

Une manifestation a été organisée ce lundi à Paris en soutien au soulèvement de la population iranienne qui a débuté le 15 novembre et a balayé quelques 187 villes en Iran.
Les participants ont appelé à mettre fin au massacre des manifestants en Iran. Selon le dernier bilan de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) le nombre de manifestants tués par les forces de sécurité et les tireurs d'élite du régime au cours du soulèvement a dépassé les 600. Le principal mouvement d’opposition a publié l'identité de 222 des personnes tuées, alors que la vague d'arrestations se poursuit dans tout le pays.
L’appel à la manifestation qui a démarrée depuis le Parvis des droits de l’homme, place du Trocadéro, a été parrainé par une dizaine d’associations et comités notamment le Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), la Fondation France-Libertés Danielle Mitterrand, les Nouveaux droits de l’homme et le Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran (CSDHI).
Les manifestants reprenaient les slogans lancés par le peuple dans plus de 187 villes d’Iran réclamant la fin du régime.
Dans un message adressé à cette manifestation, Maryam Radjavi, présidente élue de la résistance iranienne a déclaré : « Le soulèvement de novembre en Iran a montré que le régime n’a pas la capacité de contenir le torrent impétueux des protestations et de la colère de la nation, et que la société iranienne ne retournera pas au calme. » Elle a appelé dans son message la France, à prendre la tête d’une initiative européenne pour envoyer une mission d’enquête internationale visiter les prisons et les salles de torture de Khamenei en Iran.
Michèle de Vaucouleurs présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique présente à ce rassemblement a apporté le soutien des députés français au peuple iranien et dénoncé la répression.
Une importante délégation de maires de France et d’élus était présente, dont Jean-François Legaret maire du 1er arrondissement de Paris qui a souligné : «"Les masques sont tombés aujourd’hui en Iran, non Rohani n'est pas un modéré, non on ne peut pas négocier avec un régime barbare... Ceux qui se sont rendus coupable de crimes contre l'humanité doivent être traduits en justice ».
Dominique Lefebvre, ancien député de l’Assemblée nationale, président de l’agglomération de Cergy-Pontoise, a déclaré : « Depuis des années, les parlementaires ont une demande simple au gouvernement français : conditionnez les relations avec l'Iran avec le respect des droits de l'homme. »
Jean-Pierre Muller, maire de Magny en Vexin et coprésident du Comité des maires de France pour un Iran démocratique, a affirmé que "Le massacre du peuple iranien doit cesser. Il faut une action urgente de la communauté internationale pour libérer les prisonniers".
Jacques Boutault, maire du 2ième arrondissement de Paris a souligné :"les mollahs sont un facteur de déstabilisation, et le facteur de stabilisation c'est le retour de la démocratie. Oui il y a une alternative crédible au régime des mollahs et il faut que la France et l'Europe en prenne conscience ».
Gérard Lauton, responsable de Droits et Libertés au Syndicat universitaire SNESUP : " Les autorités françaises devraient être en première ligne pour condamner cette répression en Iran, mais elles ne sont pas à la hauteur...Vive le futur Iran libre et démocratique"
Parmi les intervenants il y avait aussi Jean-Pierre Becquet, ancien maire d’Auvers-sur-Oise, Guy Schmitt, Soultz les Bains, Jacky Duminy, maire d’Ors, Pierre Bercis président des Nouveaux Droits de l’Homme…
Ils ont exhorté aussi de toute urgence l’ONU à envoyer une mission d’enquête en Iran pour connaitre l’ampleur de la tragédie, de mettre un point final à la tuerie, d’assurer la sécurité des blessés et surtout d’aller inspecter les prisons où le régime a entassé plus de 12.000 manifestants arrêtés. Le nombre réel des arrestations dans l'ensemble du pays risque d’être plus élevé si l'on tient compte des exactions commises effectuées par le ministère du Renseignement et de la Sécurité, le Corps des gardiens de la révolution et son organisation du renseignement.
La répression a été d’autant plus féroce qu’Internet avait été coupé. Le dictateur en chef, le mollah Ali Khamenei a donné l’ordre de tirer pour tuer. Tir à vue sur tout ce qui bougeait, en visant la tête et la poitrine. 4000 blessés ont envahi les hôpitaux, les forces de sécurité à leur poursuite.
Les grandes ONG ont condamné ces crimes, Amnesty en tête, les gouvernements européens ont condamné la répression et défendu la « liberté d’expression ». Or ce qu’il faut c’est demander des comptes à ce régime despotique et traduire en justice ses dirigeants pour crimes contre l’humanité.
Ne rien faire encourage les mollahs à tuer davantage en Iran mais aussi en Irak et au Liban où les peuples se sont levés contre la mainmise de ce régime et où s’abat exactement une répression de la même origine : le régime de Téhéran.

Friday, September 27, 2019

Iran - Le bilan de Javad Zarif

Iran - Le bilan de Javad Zarif
Par Mohammad Sadat Khansari 

La ville de New York accueille actuellement l'Assemblée générale annuelle des Nations Unies, où les chefs d'État et de gouvernement des États membres prendront part aux discussions et prononceront des discours.
Malheureusement, la ville de New York et ses citoyens, qui ont été victimes du terrorisme, sont obligés d'accueillir et d'entendre les dirigeants du plus grand État parrain du terrorisme, le président iranien Hassan Rohani et son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Zarif est connu pour son large sourire devant les caméras pour les amoureux de la politique de complaisance en Occident aiment à le dépeindre comme « l'homme de la diplomatie », mais Zarif n'est qu'un apologiste des exaction des pasdaran et la façade du régime criminel au pouvoir en Iran.
ZARIF SUR LES DROITS DE L'HOMME
Les violations flagrantes des droits de l'homme commises par les mollahs sont bien connues de tous et l'ONU les a condamnées plus de 60 fois pour ces violations. Depuis l'entrée en exercice de Rohani en 2013, plus de 94 femmes ont été exécutées et ses ministres actuels et précédents de la Justice (Awaii et Pour-Mohammadi) étaient membres des « Commissions de la mort », responsables du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, pour la plupart membres et militants de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI). Le régime des mollahs détient également le record mondial d'exécutions par habitant, pourtant Zarif a essayé de nier les violations des droits de l'homme en Iran et de dépeindre le régime comme « la plus grande démocratie du Moyen-Orient ».
LE TERRORISME DE ZARIF ET DE TEHERAN
La récente attaque de Téhéran contre l'installation pétrolière saoudienne d'Aramco a une fois de plus prouvé que leur terrorisme institutionnalisé n'a apporté que le chaos dans la région et dans le monde.
Leurs Gardiens de la révolution (pasdaran) et leurs forces terroristes Qods sont des sources clés de tensions au Moyen-Orient et de terrorisme à l'étranger. Par exemple, le régime de Bachar el-Assad en Syrie est au pouvoir grâce à l'aide constante des forces terroristes des pasdaran et de leur commandant Ghasem Soleimani.
Lorsque les États-Unis ont désigné les pasdaran comme une organisation terroriste, M. Zarif s'est rendu au quartier général des pasdaran et a exprimé son plein appui aux terroristes. Il a rencontré des commandants des Gardiens de la révolution, tels que Soleimani, Mohammad-Ali Jafari, ancien commandant des pasdaran, Amir Ali Haji-Zadeh, commandant des forces aérospatiales des pasdaran, Ali Alireza Tangsiri, commandant des forces maritimes des pasdaran, et Mohammad Pakpoor, commandant des forces terrestres des pasdaran. Zarif a déclaré que cette réunion était un honneur pour lui.
Il est également proche de Soleimani et son ministère est une façade aux activités terroristes de la force Qods. Les ambassadeurs du régime dans certains pays, comme l'Irak, sont membres de la force Qods ou agréés par elles. (Par exemple, les ambassadeurs du régime en Irak, depuis 2003, sont des agents des pasdaran et de la force Qods.)
La sanction de Zarif en août 2019 a mis en lumière la vérité sur la véritable nature et les actions des mollahs.
Abolfazl Hassan Beigi, membre de la Commission de sécurité nationale du Majlis (Parlement) du régime des mollahs, a reconnu que Zarif est tout à fait aligné avec Soleimani. Auparavant, Zarif avait mis l'accent sur ses mesures entièrement coordonnées avec Soleimani, exhortant même le monde à « remercier » Soleimani.
Le quotidien iranien Sazandegi a publié le 4 août un article montrant comment les factions dirigeantes du régime se sont alignées pour défendre le régime des mollahs en ces temps difficiles, affirmant que « tout le monde est aligné » sur Soleimani et Zarif. L'article faisait alors mention au soutien de Zarif aux pasdaran et à son allégeance totale au régime des mollahs, affirmant que Zarif « ne trahira pas les décisions politiques du pays ».
LE RÔLE DU MINISTÈRE DE ZARIF DANS LA MISE EN ŒUVRE DE COMPLOTS TERRORISTES
Le monde a été choqué lorsque le soi-disant « diplomate » iranien, Assadolah Assadi, et trois autres terroristes ont été arrêtés en juin 2018, alors qu'ils essayaient de commettre un attentat à la bombe contre le rassemblement annuel « Iran libre » du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Paris. Cette action a prouvé une fois de plus que le ministère iranien des Affaires étrangères est une vitrine pour les activités terroristes de la force Qods et du ministère iranien du Renseignement et de la sécurité (VEVAK).
Pendant des années, l'expert en explosifs Assadi, actuellement en prison en Belgique, a été le troisième secrétaire des ambassades d'Iran en Autriche et à Bagdad.
Adam Ereli, ancien ambassadeur des États-Unis à Bahreïn, a écrit dans un éditorial du TownHall du 6 septembre 2019 : « En tant que ministre iranien des Affaires étrangères, il est impossible que Javad Zarif n'ait pas été au courant de ce plan pour faire partir des explosifs sur le sol européen. Compte tenu de l'utilisation des installations diplomatiques iraniennes à l'étranger, il est également raisonnable de conclure qu'il était en fait complice. »
Il a déclaré : « Selon des informations spécifiques provenant de l'intérieur du régime, la décision de mener l'opération de Paris, l'opération de Villepinte, a été prise en janvier 2018 au Conseil suprême de sécurité nationale, dirigé par Hassan Rohani, le président du régime. Toutes les grandes décisions en matière de sécurité nationale sont prises par cet organisme. Les membres permanents de cet organe sont le président du régime, le ministre des Affaires étrangères, le ministre iranien du Renseignement et le commandant de la force Qods, Ghasem Soleimani, le commandant des Gardiens de la révolution et d'autres responsables politiques et de sécurité importants dirigeant le régime. Il est très révélateur que l'explosif que le diplomate de Javad Zarif a essayé d'utiliser était le même type de matériel que daech a utilisé en France et en Belgique au cours des deux dernières années. »
Pendant trois décennies, la Résistance iranienne a souligné que le ministère des Affaires étrangères du régime, maintenant sous la supervision de Zarif, et les diplomates terroristes ainsi que les ambassades iraniennes font partie intégrante de son dispositif terroriste. Trois complots terroristes majeurs des mollahs – l'Albanie en mars 2018, la France en juin 2018 et le Danemark en septembre 2018 – avaient été planifiés par ces diplomates terroristes et ambassades iraniennes.

ZARIF MONTRE SON VRAI VISAGE
Zarif a fait une tournée européenne en août 2019 pour convaincre l'UE d'offrir au régime des mollahs des mesures d'incitation. Il s'est rendu en France, en Finlande, en Norvège et en Suède, et dans chaque pays, il a été confronté à de nombreuses protestations du peuple iranien et des défenseurs des droits humains.
Le 21 août, après diverses manifestations contre la présence de Zarif en Suède, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a déclaré lors d'une conférence de presse que son gouvernement n'avait pas invité Zarif en Suède. Alors que le 24 août, le porte-parole du ministre français des Affaires étrangères refusait de se prononcer sur l'invitation officielle ou non de Zarif à Paris.
Après ces protestations, Zarif, qui n'est qu'une autre autorité du plus grand État parrain du terrorisme au monde, s'est mis en colère et a menacé de mort les dissidents iraniens, disant qu'ils seraient « dévorés vivants ».
Au regard de ce qui précède, il est absolument clair que Zarif n'est pas un diplomate, mais plutôt un terroriste et un apologiste du régime des mollahs. Il n'a donc pas sa place à l'ONU.

Exclusif – Commerces d’organes humains en Iran : Une tragédie indescriptible

Photo - Il est écrit sur le panneau : « Vente urgente de rein, femme de 23 ans, O+, pour l'amour de Dieu, ne déchirez pas cette annonce, j'ai désespérément besoin d'argent. » Une publicité de l'une des nombreuses personnes désespérées qui vivent dans la pauvreté sous la domination des mollahs, et qui se voient obligées de vendre des parties de leurs corps pour gagner leur vie.
Ecrit par la rédaction
COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE IRANIENNE
Alors que l'économie s'effondre, une activité lucrative est en plein essor en Iran : la vente d'organes corporels. C'est peut-être le commerce le plus atypique au monde.
Ces dernières années, l'augmentation du coût de la vie et la pauvreté ont grandement contribué à l'essor de ce commerce. C'est devenu un problème systémique dans tout le pays.
Les reins sont les plus en demande, mais une activité qui a démarré il y a plus d'une décennie ne se limite plus aux reins, mais inclut le foie, la moelle osseuse et la cornée. Le foie est le deuxième organe le plus fréquemment commercialisé. Le plasma sanguin est le dernier ajout à la liste.
ACHETEURS ET VENDEURS
Les acheteurs sont ceux qui ont un besoin urgent d'une greffe d'organe.
Les vendeurs sont ceux qui sont démunis et pour qui la vente des organes est le dernier recours. Les vendeurs sont des hommes et des femmes. La plupart de ceux qui sont prêts à vendre leurs reins sont des jeunes de 22 à 34 ans. Mais il y a aussi des personnes âgées qui veulent vendre des parties de leurs corps.
La plupart des acheteurs préfèrent acheter des organes plus jeunes. Comme les organes proposés par les jeunes ne manquent pas, les acheteurs n'ont généralement aucun mal à trouver ce qu'ils veulent.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu de l'éventail des vendeurs de reins début septembre 2019[1].
Dernières annonces de vente de rein en Iran
PRIX MOYENS SUR UN MARCHÉ INTERMÉDIAIRE – PORTEE GEOGRAPHIQUE
Les prix des organes ne sont pas fixes, ils changent constamment. Les prix dépendent de plusieurs facteurs tels que l'âge du vendeur, la gravité de l'état de santé du patient, l'urgence du besoin d'organe et le désespoir du vendeur. Le groupe sanguin du vendeur est aussi un facteur. Par exemple, les groupes sanguins O- et B+ sont plus chers.
PRIX MOYENS DU MARCHÉ EN 2018
Ci-dessous se trouvent les prix bruts des organes humains en 2018 :
-Rein : entre 500 millions et 1 milliard de rials (5 000 $ à 10 000 $)
-Foie : entre 1,5 et 5 milliards de rials (15 000 à 50 000 $)
- Cornée : 2 milliards de rials (20 000 $)
- Moelle osseuse : 1 milliard de rials (10 000 $)
Les statistiques indiquent que près de 3 800 greffes de rein sont pratiquées en Iran chaque année. Sur ce nombre, environ 500 proviennent de donneurs qui sont dans un état végétatif. Certains reins sont donnés par des parents à leurs proches qui ont urgemment besoin d'une transplantation rénale. Environ 3000 reins sont fournis à titre commercial.
LES MÉTHODES DE VENTE ET D'ACHAT – L'ACTIVITÉ LUCRATIVE DU COURTAGE D'ORGANES
L'achat et la vente d'organes s'effectuent selon différentes méthodes.
VENTES DIRECTES
De nombreux vendeurs affichent leurs coordonnées et les détails de l'organe qu'ils veulent vendre sur les murs des bâtiments situés à proximité des hôpitaux. Ils fournissent des informations comme l'âge du vendeur, son groupe sanguin et l'organe qu'il veut vendre. Beaucoup supplient les piétons de ne pas effacer leurs annonces du mur car ils sont désespérés et ont besoin de cet argent de toute urgence. Les vendeurs préfèrent généralement contacter directement le candidat potentiel pour éviter de donner une commission aux intermédiaires.
L'ACHAT ET LA VENTE PAR L'INTERMÉDIAIRE DE COURTIERS
Cependant, le courtage d'organes humains est devenu une activité lucrative pour de nombreux individus. Leur travail consiste à identifier les personnes désespérées qui ont un besoin urgent d'un organe pour leurs parents ou qui ont un besoin financier urgent qu'elles pourraient solutionner en vendant un organe.
Les marchés des reins et du foie sont très prisés par les courtiers. Les applications Instagram et Telegram sont parmi leurs plateformes préférées. Les intermédiaires ont également créé des sites Web sur lesquels ils demandent aux vendeurs de s'inscrire et de laisser leurs coordonnées aux acheteurs. Les deux parties paient la commission du courtier.

La longue histoire de la destruction de l'environnement par le régime iranien

La longue histoire de la destruction de l'environnement par le régime iranien  Par Mansoureh Galestan
Les provinces iraniennes sont confrontées à une crise de pénurie d’eau. Pendant l’été, de nombreuses provinces du sud de l’Iran n’ont pas accès à l’eau. Quelle est l'origine de cette crise ? La politique destructrice du régime iranien qui a poussé l'environnement iranien au bord de la destruction. Dans cet article, nous examinerons les effets de la destruction en cours de l'environnement sur la société iranienne et ses conséquences, telles que la crise de l'eau ou les inondations dévastatrices survenues au début de l'année.
Le régime iranien et ses « gardiens de la révolution », jouent un rôle clé dans la destruction de l’environnement du pays, à cause de leur corruption institutionnalisée et leurs politiques destructrices.
Les statistiques des États montrent que les inondations de mars 2019 ont touché environ 10 millions de personnes, directement ou indirectement. L'inondation a également endommagé 235 villes et plus de 4 300 villages dans 25 provinces iraniennes. En conséquence, 40 000 unités résidentielles dans les zones urbaines et rurales doivent être complètement reconstruites et 41 000 ont besoin d'entretien et de réparations.
Le régime iranien n'avait aucun programme pour prévenir ou contrôler les inondations. Au contraire, en détruisant la végétation et la moitié des forêts iraniennes, en changeant les chemins des rivières, en construisant trop de barrages et en asséchant les marais (comme le «Grand marais» situé à la frontière irano-irakienne) pour exploiter les réserves de pétrole, ils amplifié la destruction de la crue éclair par un facteur de 10.
Le régime iranien a poursuivi sa politique destructrice malgré les nombreuses mises en garde de ses propres experts en environnement et les nombreuses protestations de citoyens iraniens.
Le 12 juin 2019, les habitants du village de Hussain Abad Kalpoush, dans la province de Semnan, ont manifesté devant le parlement du régime à Téhéran contre la construction du barrage de Kalpoush, qu'ils qualifient de non professionnelle.
Le 13 avril 2019, quelque 115 professeurs de l'Université Ahvaz, dans le sud de l'Iran, ont écrit une lettre ouverte au président du régime, Hassan Rohani, et l'ont exhorté à agir pour «sauver les villes et les villages de la province du Khouzistan», tout en soulignant la nécessité d'assécher de manière permanente les eaux du Marais de Hour-ol-Azim.
L’agence de presse gouvernementale ILNA les a cités: «Nous vous exhortons à ordonner immédiatement l’assèchement permanent du marais de Hour-al-Azim afin de prévenir les pertes humaines et financières et la dommages irréversibles pour les personnes, les groupes, les institutions et les associations dans le Khouzistan. Toute activité économique, en particulier l’exploitation pétrolière dans le marais de Hour-al-Azim, doit être conforme à l’écosystème du marais. "
Le 1 er mars 2019, Hadi Kia Daliri, président de l'Association forestière iranienne, a déclaré dans un entretien avec l'agence de presse de l'Université islamique Azad: «Selon les statistiques, chaque acre de forêt contient jusqu'à 2 000 mètres carrés d'eau. La destruction des forêts et de la végétation pourrait aggraver la crise actuelle. La construction effrénée de villas et la destruction de forêts sont considérées comme des changements environnementaux. Ces situations pourraient transformer les légères pluies en pluies abondantes et en inondations. C'est donc une menace pour les provinces du nord. Plus de 42% des forêts du nord sont dévastées et, compte tenu de cette situation, on pourrait dire que dans quelques années, il ne restera plus de forêt. "
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a estimé dans son message aux victimes des inondations de mars que cette situation est la faute des politiques de pillage menées par le régime iranien au cours des 40 dernières années.
Elle a écrit: «Cette catastrophe a prouvé une fois de plus que la politique de pillage menée par les mollahs au pouvoir depuis 40 ans a eu de lourdes conséquences sur la vie et les moyens de subsistance de notre peuple à chaque inondation et tremblement de terre. Pourquoi tant de nos compatriotes sont-ils morts et ont été blessés à Chiraz après seulement 10 minutes de pluie et de telles destructions ? "
Un citoyen d’Ahvaz a décrit la situation de la manière suivante : «Le problème du Khouzistan n’est pas la densité de l’eau, mais la densité de mensonges, de trahisons et de totalitarisme. Lorsque nous nous opposons à eux, nous nous sommes qualifiés de contrerévolutionnaires ».
La construction de nombreux barrages en Iran réduit le flux d’eau extérieur des barrages, obligeant les agriculteurs à creuser des puits, légalement ou illégalement, pour répondre à leurs besoins en eau provenant de sources souterraines. Cette pratique dans les landes autour du lac Oroumieh a accéléré l'assèchement de ce lac, laissant un effet écologique dévastateur, en particulier dans les provinces d'Ispahan, Charmahl-Bakhtiari et Yazd.
En réalité, au cours de ses 40 années de règne, le régime des mollahs a non seulement massacré le peuple iranien et violé les droits de l’homme, mais il continue de détruire l’environnement iranien. Ainsi, la réponse à la crise environnementale en Iran, comme à d'autres crises sociales ou économiques, est le renversement de ce régime par le peuple iranien et sa Résistance.
rassemblement irano américains contre présence rouhani new york iranCSDHI - Des Iraniens des États-Unis, du Canada et d'Europe, partisans des Moudjahidine du peuple d’Iran (MEK), se sont réunis mardi à New York pour manifester contre la présence du président iranien Hassan Rouhani, dans la ville américaine.
Les manifestants ont critiqué les mollahs et toute la complaisance à leur égard, affirmant que le régime ne représentait pas le peuple iranien et la coalition de l'opposition, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et que sa présidente élue, Maryam Radjavi, devrait occuper ce siège de l'Iran à l'ONU. Ils ont déclaré que l'ONU et les autres pays devraient exercer une pression diplomatique et économique maximale pour isoler le régime.
Le peuple iranien a déjà clairement indiqué, par le biais de protestations incessantes, qu'il souhaitait que le régime soit renversé dans son intégralité ; un appel qui ne fait que prendre de l'expansion parce que les mollahs sont incapables de mettre en place des réformes.
L’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, a déclaré lors du rassemblement que le régime serait renversé et que le CNRI prendrait le contrôle de l’Iran et le libérerait, rétablissant les droits des femmes et mettant fin à la peine capitale.
Le sénateur Joseph Lieberman, ancien candidat à la vice-présidence des États-Unis, a déclaré au cours du rassemblement : « Les agressions du régime [iranien] se poursuivent - notre politique ne changera pas de comportement. C’est un changement de régime qui peut résoudre le bain de sang du Moyen-Orient. Le plan en dix points du CNRI est la garantie d’un Iran prospère, démocratique et exempt d’armes nucléaires. Le CNRI bénéficie du soutien le plus large aux États-Unis et dans le monde. »
Mme Radjavi a également envoyé un message à la manifestation, félicitant la communauté irano-américaine d’être la voix du peuple iranien.
Elle a déclaré : « Votre rassemblement à New York est un NON ! catégorique à la politique d'apaisement, à la politique de seconde chance pour un régime moribond et à la politique d'inaction vis-à-vis d'un régime qui préserve son pouvoir par le biais de la guerre, du terrorisme et de la répression. Votre assemblée dit NON à la poursuite du règne d’un groupe d’occupants et de criminels en Iran. Et, elle dit OUI au renversement de ce régime par le peuple iranien et la résistance iranienne. Vous êtes la voix de la protestation et de la résistance du peuple iranien… Et vous êtes la voix des unités de la résistance et des conseils de la résistance qui, par leurs activités courageuses à travers l'Iran, ont maintenu vivantes les flammes du soulèvement et des manifestations. »
Elle a déclaré qu'après l'attaque du régime clérical contre les installations pétrolières saoudiennes, le monde devait adopter des politiques fermes et décisives contre le régime afin d'éviter de nouveaux massacres en Iran et dans le monde.
Parisa Rafiei militante étudiante condamnée prison fouet iranCSDHI - Un tribunal de Téhéran a confirmé la peine de sept ans d'emprisonnement et 74 coups de fouet pour une militante étudiante de l'université de Téhéran, arrêtée pour sa participation à des protestations étudiantes.
L’Agence de presse HRANA a déclaré que la 36e chambre de la cour de révision de Téhéran avait confirmé la condamnation de Parisa Rafiei, 21 ans. Elle a également été condamnée à une interdiction de voyager pendant deux ans et à une interdiction d’appartenir à un groupe politique.
Selon une personne proche de Parisa Rafiei, l'activiste étudiante aurait été soumise à des tortures pendant sa détention.
« Au cours de son incarcération, elle a été harcelée et contrainte de faire un test de virginité. Elle a été menacée d'exécution, battue et ses ongles ont été arrachés », a déclaré la source à HRANA.
« On a également dit à sa famille que, puisque Parisa Rafiei ne collaborait pas, on lui refuserait ses droits légaux », a ajouté la source.
La 28ème chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran présidé par le juge Moghiseh, connu pour avoir condamné les dissidents politiques à de longues peines d'emprisonnement, l'a accusé de « réunion et collusion, propagande contre l'État et atteinte à l'ordre public ».
Parisa Rafiei, étudiante dans la discipline des beaux-arts à l'université de Téhéran, a été arrêtée le 25 février 2018 par les agents du renseignement des pasdarans (IRGC) et libérée sous caution le 19 mars. Elle a été arrêtée pour avoir participé à des manifestations étudiantes en décembre 2017.
Le régime iranien a intensifié sa répression contre les dissidents et les manifestants. Les militants syndicaux, les militants étudiants, les défenseurs des droits des femmes et les défenseurs des droits civils sont systématiquement condamnés au fouet et à de lourdes peines de prison.
Récemment, sept militants syndicaux ont été condamnés à 17 ans de prison pour avoir manifesté pendant une semaine devant l’usine de canne à sucre Haft Tappeh.
Malgré cela, les Iraniens se réunissent presque tous les jours en Iran, revendiquant leurs droits politiques, civils et économiques.

Saturday, August 17, 2019

Iran : Cinq prisonniers disparaissent après avoir filmé secrètement une exécution

Iran : Cinq prisonniers disparaissent après avoir filmé secrètement une exécution Cinq prisonniers de la sinistre prison de Rajae Shahr (Gohardacht) du régime iranien ont été capturés par des gardes pénitentiaires lors d'un violent raid dans la salle 14 du pavillon 4, et emmenés dans des lieux inconnus.
Le raid, auquel ont participé des Gardiens de la révolution (pasdaran), a eu lieu samedi, après la diffusion d'une vidéo sur les médias sociaux, qui montrait des responsables pénitentiaires après l'exécution de cinq détenus à la prison de Karaj, près de Téhéran.
Alors que l'on ne sait pas où se trouvent les cinq prisonniers emmenés par les forces de sécurité, on craint à présent qu’ils soient exécutés eux-mêmes.
Iran Human Rights Monitor, un groupe de défense des droits humains centré sur l'Iran, a publié les noms de quatre de ces condamnés à mort : Samad Farhadi, Sadegh Hafezi, Mohammad Chahargoushe et Ali Bagheri.
La vidéo a été enregistrée le mercredi 7 août, après l'exécution de Majid Arabali, Mohammad Reza Shekari, Hossein Panjeh-Maryam et Yousef Zakeri à la prison de Rajae Shahr.
  • Il semble que les personnes suivantes étaient personnellement présentes lors de l'exécution :
  • Mohammad Shahriari, Procureur général de Téhéran
  • Le directeur de la prison de Gohardacht, Bagheri, qui ordonne personnellement aux sbires de procéder aux exécutions
  • L'adjoint de Bagheri
  • Le chef de la sécurité de la prison, Vali Mohammadi
  • Plusieurs gardes pénitentiaires
Bagheri et Mohammadi, que l'on peut voir sur les images en tenue de camouflage, ont procédé à l'exécution.
Avant l'exécution, les gardiens avaient placé plusieurs autres condamnés à mort en isolement cellulaire, ainsi que ceux qui avaient été exécutés, ce qui signifiait que plusieurs prisonniers passaient la nuit à penser qu'ils seraient exécutés avant d'être transférés dans leurs cellules. C’est une pratique courante d'intimidation de la part du régime.
Après l'exécution, un camion frigorifique a été amené sur les lieux pour transférer les cadavres.
L'Iran détient le record mondial des exécutions par habitant. Rien qu'en juillet, le régime a pendu 39 prisonniers, dont quatre femmes. Parmi ces cas, il y avait une pendaison publique.
Les exécutions ont eu lieu dans les prisons de Birjand, Ghohardacht, Karaj, Kashan, Khondab, Mahshahr, Kelardasht, Orumieh (Urmia), Noor, Machhad, Mahabad, Zanjan, Minab, Bandar-Abbas, Borujerd, Shiraz, Tabriz, Gorgan, Dezful, Racht et Kermanchah.
Les organismes de défense des droits de l’homme des Nations unies ont condamné Téhéran pour des violations flagrantes des droits humains à 65 reprises. Ces violations comprenaient le déni des droits humains fondamentaux, des punitions violentes, comme l'amputation et la flagellation, et le traitement dégradant des prisonniers.

Monday, February 18, 2019

Quand les Iraniens manifestent à Paris pour un Iran libre

A l’occasion du 40ème anniversaire de la révolution contre la dictature du Chah, une grande manifestation s’est déroulée, vendredi, 8 février à Paris, en soutien au soulèvement du peuple iranien. La diaspora iranienne s’est réunie pour soutenir la fin de la dictature islamiste, pour la défense des droits de l’homme et contre le terrorisme du régime.


Les manifestants ont rappelé au monde que 40 années de dictature en Iran ça suffit et qu'il est grand temps d'écouter ce que les Iraniens ont à dire: ils veulent vivre dans un Iran libre et démocratique. Deux notions essentielles qui forment la trame du programme en 10 points de Maryam Radjavi, dirigeante de l'opposition iranienne.


Avant d’effectuer une marche au cœur de Paris, plusieurs milliers de partisans du Conseil national de la Résistance iranienne ont été rejoints sur la Place de Denfert-Rochereau par de nombreux orateurs, allant d’anciens et actuels politiciens français et des personnalités européenne, algérienne et syrienne.


L’estrade animée par Sylvie Fassier, ancienne Maire de Le Pin (Seine-et-Marne) était chargé des personnalités, non des moindres, puisqu’on y retrouvait Jean-François Legaret (Maire du 1er arrondissement de Paris), Gilbert Mitterrand (président de la Fondation France-Libertés et fils du feu président François Mitterrand), Sid Ahmed Ghozali (l’ancien premier ministre d’Algérie), François Colcombet (cofondateur du Syndicat de la magistrature et actuel président de la Fondation d’Etudes pour le Moyen-Orient FEMO), Jean-Pierre Michel (ancien sénateur et secrétaire général du Syndicat de la magistrature), Alejo Vidal-Quadras (ancien vice-président du Parlement européen et président du Comité international pour la recherche de la Justice ISJ), Gérard Lauton (représentant de l'Union nationale française de l'enseignement supérieur, Jean-Pierre Brard (ancien député et maire de Montreuil), Michèle de Vaucouleurs (députée MODEM de la 7ème circonscription des Yvelines), Pierre Bercis (fondateur et président de Nouveaux Droits de l'Homme), Mahnaz Salimian (Secrétaire générale du Conseil national de la Résistance iranienne CNRI), Mehdi Sameh (porte-parole de la l’Organisation des Fedayin du Peuple d’Iran, membre du CNRI), un représentant de l’organisation kurde iranienne Khebat  et une représentante de la communauté franco-iranienne.


Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) est intervenue par un message vidéo dans cette manifestation, dans lequel elle a préconisé une mutation des unités de résistance dans leur développement, en une armée de libération qui "balayera les Gardiens de la révolution."







Sunday, February 3, 2019

Manifestation du 8 février: ARPDH mène une campagne à Paris

L'association ARPDH mène une campagne à Paris pour appeler à une grande manifestation contre les violations graves des droits humains par le régime des mollahs. Un régime qui détient le triste record mondial du nombre d’exécutions par habitant.

Le 8 février 2019, les femmes seront très nombreuses à manifester à Paris pour un Iran libre. Des centaines d’associations iraniennes de toute l’Europe et d’Amérique du nord convergeront sur la place Denfert Rochereau à 14h. Intervention, musique, mises en scène, camion et marionnette géante, tout sera là pour attirer l’attention et surtout faire entendre la voix des Iraniennes et des Iraniens : une alternative démocratique existe. Le défilé ira jusqu’à l’Esplanade des Invalides.

Une 87e femme exécutée sous Rohani en Iran


Par HÉLÈNE FATHPOUR

Ségrégation sexuelle, discrimination, exclusion du monde politique et économique, le tout enrobé par une répression cruelle, les mollahs ont lancé leur guerre contre la population en Iran en visant d’abord les femmes. C’est pourquoi elles résistent et manifestent.


C’est un chiffre qui fait froid dans le dos. En cinq ans de présidence en Iran, Rohani affiche 87 femmes exécutées. Depuis leur arrivée au pouvoir, les mollahs ont fait des femmes leur cible privilégiée sur lequel est édifié tout leur système de répression.
Cette exécution ne tombe pas par hasard. Elle arrive juste à la veille du 40e anniversaire de la révolution contre le chah et en pleines manifestations d’hostilité au régime religieux, mouvement de juste colère porté en majeure partie par les femmes, premières victimes des mollahs et premières opposantes. Les mollahs se vengent.

Cette femme dont on ne connait que les initiales de M.A. a été exécutée à l’aube, rouge sang, à la prison de Nochahr dans le nord de l’Iran le 30 janvier, accusée d’homicide volontaire. L’accusation d’homicide volontaire sert en général à ce régime misogyne à couvrir la légitime défense.

De jeunes exécutées

Le 22 décembre, Noushine, une jeune femme de 25 ans était pendue. Le régime n’a pas voulu dire où. Elle a été interrogée par un journaliste des médias officiels dans la cour de la prison où elle attendait de monter sur la potence. Elle avait tué un homme qui la faisait chanter, la brutalisait et la forçait à des relations sexuelles avec ses amis.

Le 13 novembre 2018, Sharareh Almassi, âgée de 27 ans, était exécutée à la prison de Sanandaj pour avoir tué son mari dans des violences conjugales.

Le 2 octobre, à la prison d’Oroumieh où se multiplient les pendaisons, Zeinab Sakaavand n’avait que 24 ans en montant sur l’échafaud. Son exécution a soulevé un tollé des défenseurs des droits humains. Elle avait été forcée de se marier à 15 ans avec un homme qui la battait tous les jours. Elle l’a tué à l’âge de 17 ans. Qu’aura-t-elle connu de la vie ? La violence des hommes, la violence des mollahs. Inhumaine, la dictature religieuse condamne à mort des mineurs, parce qu’elle considère les filles responsables juridiquement dès l’âge de 9 ans et les garçons dès 15 ans. Double peine pour les filles.

On se souvient de la jeune Reyhaneh Jabbari, décoratrice d’intérieur, exécutée le 25 octobre 2014, à l’arrivée de Rohani à la présidence des mollahs. Elle avait eu le tort de tuer en légitime défense, un officiel des services de renseignement qui tentait de la violer et aussi le tort suprême de refuser de se rétracter. Elle avait voulu mourir la tête haute.

Au moins une dizaine de femmes attendent dans le couloir de la mort de la terrible prison Qarchak dans la ville de Varamine, la plupart pour s’être défendues contre des violences conjugales.

Rohani compte à son actif au moins 3600 exécutions, dont à ce jour 87 femmes et de nombreux mineurs. Le régime iranien se sert des exécutions pour écraser une société sur le point d’exploser.

A la veille du 40e anniversaire de la révolution contre le chah, usurpée par les mollahs qui ont instauré une dictature religieuse profondément misogyne, il est bon de rappeler que ces fanatiques ont arrêté, torturé et exécuté des dizaines de milliers de femmes, opposantes politiques dans les années 1980, les années de sang. Sang qui n’a cessé de couler depuis. Ces femmes appartenaient dans leur écrasante majorité à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), musulmanes et démocrates, viscéralement opposées à l’intégrisme islamiste et à toutes les contraintes imposées aux femmes. L’Iran des mollahs détient le record d’exécutions dans le monde par tête d’habitant et le record d’exécutions à grande échelle de femmes prisonnières politiques.

Elles manifestent

C’est bien pourquoi, pourquoi les Iraniennes considèrent de leur droit et de leur devoir de renverser cette tyrannie. C’est bien pourquoi elles sont en première ligne de la résistance, en Iran dans les manifestations et les soulèvements. Dans la résistance, au sein du CNRI, parlement en exil où elles forment la majorité des membres. Et c’est une femme Maryam Radjavi qui est à la tête de l’alternative démocratique.

Aussi le 8 février 2019, elles seront très nombreuses à manifester à Paris pour un Iran libre. Des centaines d’associations iraniennes de toute l’Europe et d’Amérique du nord convergeront sur la place Denfert Rochereau à 14h. Intervention, musique, mises en scène, camion et marionnette géante, tout sera là pour attirer l’attention et surtout faire entendre la voix des Iraniennes et des Iraniens : une alternative démocratique existe.  Le défilé ira jusqu’à l’Esplanade des Invalides.

Un Iran libre, sans terrorisme, fondé sur la séparation de la religion et de l’Etat, l’égalité des femmes et des hommes, l’abolition de la peine de mort, la fin des discriminations, la coexistence pacifique et le respect de l’environnement, car les mollahs ont pratiqué la politique de la terre brûlée. Il ne reste plus d’eau et pratiquement plus de forêts en Iran.

La solidarité internationale est majeure pour porter cette voix le plus loin possible, surtout les 13 et 14 février jusqu’à à la conférence internationale de Varsovie qui va se pencher sur le sort de l’Iran. Cette fois pas sans le peuple iranien et surtout pas sans les femmes d’Iran.

Monday, January 28, 2019

Grande Marche à Paris contre les violations des droits humains en Iran

Stop aux violations des droits humains et à la destruction de l’environnement en Iran

Vendredi 8 Février 2019, marche depuis Denfert-Rochereau

Appel à une grande manifestation contre les violations graves des droits humains par le régime des mollahs. Un régime qui détient le triste record mondial du nombre d’exécutions par habitant. De plus, l'Iran est le pays qui exécute le plus de mineurs dans le monde, indique Amnesty International, accusant le régime iranien d'utiliser la torture et la maltraitance pour forcer les jeunes personnes à parler.


Surfant sur la vague de la révolution contre la dictature monarchiste en Iran, les mollahs ont trahi la cause de cette grande révolution pour « l’indépendance, la liberté et la république », et ont instauré à la place une dictature religieuse. Depuis 1979, ce régime a confisqué la plus grande part de l’économie du pays et déclenché des désastres environnementaux (pollution, assèchements, ...) ; il a étouffé les libertés, particulièrement au détriment des femmes et des jeunes, il a bafoué les droits syndicaux, incarcéré opposants et manifestants, commis des milliers d’exécutions ; il a dilapidé les richesses du pays pour financer sa politique belliciste dans la région et fomenter des attentats terroristes en France et en Europe.

Au seuil du 40e anniversaire de la chute du régime du chah en Iran (février 1979), alors que la dictature religieuse est plus que jamais embourbée dans des crises politiques, économiques et sociales incurables ; et que les iraniens se soulèvent à l’intérieur du pays pour réclamer les libertés fondamentales, les manifestants déclareront leur soutien à l’instauration d’une démocratie en Iran.

Cette initiative est soutenue par plusieurs maires d’arrondissement de Paris et de nombreuses associations de défense des droits humains.

Vendredi 8 février 2019
Rassemblement à 14h00
Place Denfert-Rochereau
75014 Paris




Wednesday, January 9, 2019

Vidéo - L’Iran sera le théâtre de plus de manifestations en 2019


Début 2018, l'Iran a été balayé par des manifestations contre la dictature à l'échelle nationale et le monde entier l'observait. Ces manifestations se sont poursuivies tout au long de l'année jusqu'en 2019, mais avec moins de couvertures médiatiques.
Ce mouvement de protestation continu est le plus important jamais vu en Iran depuis le soulèvement de 2009 ou peut-être depuis la Révolution de 1979. Il a ébranlé le régime jusqu'aux fondements et indique que le pays est sur le point de connaître un changement social d’envergure. Cela a montré que le régime iranien est très vulnérable à l’intérieur et que tout peut changer rapidement.
Lors des manifestations de 2009, le Guide suprême Ali Khamenei a tenté de se distancier de la colère du peuple en exploitant la fausse distinction entre lui et le parlement iranien. Aujourd'hui, les Iraniens le dénoncent et font savoir aux mollahs dans leur ensemble que « la partie est finie ». Une autre chose à noter est que les manifestants de 2018 viennent de tous les horizons en Iran, y compris de la base du régime.
Les échecs du régime sur tous les fronts, notamment et le soutien coûteux aux interventions militaires étrangères et aux groupes terroristes, ont fait que plus de 80 % des Iraniens vivent sous le seuil de la pauvreté, ce qui a provoqué ces manifestations de masse. Le régime est responsable de la crise qui frappe l'Iran, et non les sanctions américaines ou les entreprises européennes qui se retirent d'Iran.
En effet, la pression occidentale n'est efficace que parce que l'économie iranienne a été rendue instable par 40 ans de pouvoir des mollahs.
Le régime a tenté d'imputer les protestations à des personnes d'influence étrangères, mais les Iraniens reconnaissent que leurs problèmes commencent et se terminent avec le régime iranien, de sorte que la seule solution est de changer de régime. Ils ont scandé : « Notre ennemi est juste ici, ils mentent que c'est l'Amérique. » Cela a montré où il faut frapper pour causer le plus de dommages aux mollahs. Cela implique également d’apporter un soutien politique à la Résistance iranienne.
#Iran  #Manifestations

L’inscription des services secrets iraniens sur la liste du terrorisme de l’UE



Suite à la décision du Conseil des ministres de l'Union européenne d’inscrire les services secrets iraniens sur la liste des entités terroristes de l’UE pour des attentats commis sur le sol européen, Afchine Alavi, membre de la Commission des Affaires étrangères du CNRI a fait la déclaration suivante :
« La décision de l’Union européenne pour sanctionner le ministère iranien du Renseignement est un pas positif et nécessaire, mais insuffisant pour faire face au terrorisme de Téhéran. Le ministère iranien du renseignement et les Gardiens de la révolution sont les deux principaux organes du terrorisme iranien et à ce titre ils doivent être sanctionnés dans leur totalité. Le temps est venu que l’Union européenne adopte une position ferme et vigoureuse contre ces agissements criminels, en procédant notamment à l’expulsion des agents iraniens sur le sol européen. L’expérience des trois dernières décennies à montrer que les mollahs ne comprennent que le langage de la fermeté.
« Le terrorisme est un instrument de la survie du pouvoir islamiste en Iran. En 2018, les renseignements du Conseil national de la résistance iranienne ont montré que le projet d’attentat contre le rassemblement de la Résistance iranienne à Villepinte en juin 2018 avait été décidé par le Conseil suprême de la sécurité nationale du régime iranien, sous la direction du président de la république, et cautionné par le Guide suprême, Ali Khamenei.
« En profitant de la politique de complaisance européenne au cours des dernières années, Téhéran a pu étendre son appareil de terrorisme en Europe, à tel point qu’en 2018 ses activités ont englobé sept pays européens : France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Danemark et l’Albanie. Il est de notoriété publique que les ambassades iraniennes en Europe sont des centres de préparation d’actes terroristes et que les diplomates du régime ont eu un rôle clé dans ces crimes…
#l’UE #Iran



Tuesday, January 1, 2019

Faezeh Hashemi : L'effondrement formel du régime iranien est proche

Faezeh Hashemi, ancien député et fille d'Akbar Hashemi Rafsanjani (président des mollahs de 1989 à 1997), a déclaré que le système en place en Iran s'est déjà effondré dans son contenu et ce qui reste est seulement une forme.

Dans une interview au journal Mostaghel, elle a déclaré : « De mon point de vue, l'effondrement du contenu s'est produit, et seul l'effondrement formatif et physique ne s'est pas produit, et il est très probable que cela se produira aussi. »
L’ancien parlementaire estime que le régime n'a gardé ses fondations « intactes » que par la terreur et l'intimidation.
Selon elle, malgré le fait que le régime utilise moins de condamnations en public qu'en 2009, il a imposé de lourdes peines de prison à diverses couches de la population, dont les ouvriers, les enseignants, les camionneurs, les étudiants, les militants écologistes et les hommes d'affaires.
Dans le même ordre d'idées, Hashemi s'est penché sur la non-apparition d'un « effondrement formel et physique » du régime pour deux raisons. L'une est la « grande répression » et l'intimidation des différentes classes, et l'autre est la crainte que « si ce régime tombe, que se passera-t-il ensuite ? »
« Mais l'effondrement du régime dans le contenu s'est produit, car où que l'on regarde, il y a un fiasco, » a-t-elle fait valoir.
#Iran

Nous vous souhaitons joyeux Noël et une nouvelle année pleine de succès